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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 14:06

17 octobre 2010

 

Installation au « Marari Fishermen Village Resort », à quelques kilomètres d'Allepey

 

L’accès à ce petit complexe hôtelier est impayable : un chemin de sable rouge  plein de nids de poule, une mini-piste en quelque sorte. Et il vient de pleuvoir !

 

Marari 1

 Seuls les gens du coin savent comment y accéder - un conducteur de rickshaw d’Allepey aura toutes les peines du monde le lendemain à trouver le chemin pour nous déposer à l’hôtel-

Marari 2

Tournant le dos à la mer, une petite réception à l’extérieur, derrière laquelle se trouvent la cuisine et une salle ouverte pour déjeuner. 

 

Marari 3 Marari 4

 Une allée en angle droit, jalonnée par l’éclairage,  dessert des bungalows confortables, à varangues tournées vers l’océan – quelques arbres arrêtent le regard-

 

Marari 5 Marari 6

Certaines chambres ont des douches originales, en plein air.

Marari 7

 A notre arrivée, nos bagages sont emportés dans les chambres, puis on nous apporte une collation de bienvenue.

Marari 8

Cet hôtel est situé au cœur d’un village de pêcheurs. L’essentiel des habitations est situé à main gauche, quelques habitations isolées sont visibles à droite (si on dirige son regard vers la mer). On a très vite les pieds dans le sable.

 

Marari 9 Marari 9a

Comme le soleil n’est pas encore couché, nous sommes une poignée à vouloir prendre la température de l’eau. Certains hésitent mettant en doute la salubrité des lieux. L'eau semble trouble... 

Une fois séchés, nous nous promenons sur la plage en direction des barques. Comme à l’hôtel, une nuée de « corbeaux  noirs » recherche sa pitance dans le sable.

Marari 9b

Là, des pêcheurs réparent les filets. Ils acceptent gentiment d’être photographiés.

 

Marari 9c Marari 9d

 

Puis ils remettent minutieusement les filets dans les barques pour la pêche du lendemain. Tout un art ! On aligne les flotteurs en les maintenant avec les pieds. Tout se fait dans un calme remarquable. Ils se préparent à partir en mer aux aurores.Marari 9f

Nous envisageons d’aller voir le retour de la pêche le lendemain matin.

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 22:40

Descente vers Allepey par Kottayam. -16 octobre 2010-

P1010404Il est 11h 15 quand nous reprenons la route. Encore quelques descentes et quelques montées et notre chauffeur freine moins. Dans la région que nous traversons, on récolte le latex des hévéas. 

Nous quittons la zone montagneuse. De splendides villas le long de la route ne manquent pas de nous étonner, parfois ce sont des temples de toute beauté et de toutes tailles qui nous émerveillent.

Il est déjà 12h30 heures quand le chauffeur consent à s’arrêter. Nous prenons un repas frugal dans un restaurant sans cachet, le  Tamarind, qui appartient à la chaîne KTDC... La salle est vide, un poste de télé est allumé. Nous prenons tous le même plat à base de riz : un mixed fried rice.

On commence à s’habituer aux toilettes traditionnelles, où la règle est de ne jamais jeter le papier utilisé dans la cuvette, mais dans une poubelle prévue à cet effet.

Nous repartons vers 13h. De nombreux cours d’eau font partie du paysage. Un spectacle  inouï à notre gauche : une dame debout sur un radeau traverse le cours d’eau à la force des bras, en s’agrippant à la corde qui a été fixée entre les deux rives. Voyant qu’elle était notre point de mire, elle nous adresse un grand sourire…

P1010413

Des canards barbotent dans un enclos aménagé sur le cours d'eau

P1010427b

Nous sommes désormais dans une région de rizières. Les cueilleuses courbées dans les champs sont coiffées de petits parapluies colorés.

P1010422

Au bord de la route, une batteuse à riz fait une poussière d’enfer.

P1010422 FRA

  Avant Kottayam, nous apercevons pour la première fois ces superbes bateaux, autrefois destinés au transport du riz, et qui ont été reconvertis en hôtels flottants :  "les houseboats."

P1010426b FR P1010426

Des hommes vendent leur pêche.

P1010427 P1010434b

Nous traversons encore quelques quartiers très animés avant de nous engager dans un chemin complètement défoncé, aux ornières remplies par la dernière averse, et arrivons à Mararikulam  au Marari Fishermen Village  Beach Resort, dans un village de pêcheurs.

 

P1010435

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 12:20

Une panne propice aux rencontres

-17 octobre 2010-

Nous partons vers 8h du Grand Thekkady Hotel , Geneviève profite de la connection internet pour envoyer des mails .

P1010363

 Le temps est pluvieux quand le mini-bus part à l’assaut des lacets de montagnes pour 153 km ( a priori 4 à 5 heures de trajet ). Au bord de la route, des femmes et des jeunes filles sont attroupées près d’une fontaine pour emplir leurs récipients en plastique coloré ;  plus loin une femme lave son linge.

P1010367

Là, en ville, une repasseuse en sari vert  travaille à l’abri d’un stand ambulant.

P1010369 ver

La route est souvent inégale et étroite. La conduite est heurtée, ça monte, ça descend, les freins sont souvent sollicités.  Parfois, nous apercevons d'énormes bâtiments qui se découpent dans la verdure : des lycées probablement.

P1010379

 

Nous sommes partis depuis deux heures et une odeur inquiétante nous fait craindre le pire : les freins chauffent… Loin de s’affoler, le chauffeur s’arrête, prévient son patron du retard qu’il va prendre et décide de laisser refroidir la mécanique.

P1010383

 Nous en profitons pour descendre vers le village. Difficile de savoir de quel patelin  il s’agit quand on ne sait pas déchiffrer leur jolie écriture en langue malayalam sur le panneau.

  P1010383b

Un homme est en train de fourrager ses lapins.

P1010384

Plus loin, une flopée de boutiques en tous genres, où l’occasion est bonne pour certains d'entre nous de faire quelques emplettes d’articles locaux. La rue est très animée.

P1010403 sylv

 Nous nous retrouvons progressivement tous dans un petit réduit où un homme nous prépare du massala-tea ! Un délice. On en reparlera de cette préparation.

P1010388

P1010395 P1010394

Nous achetons aussi quelques pâtisseries que nous partageons. Dans cette petite boutique de 3 mètres carrés, une dame très élégante vient nous à notre rencontre : c’est une candidate aux élections. Elisabeth Golfier, très à l’aise en anglais, parle avec elle du système politique du Kérala et lui pose une foule de questions sur la nature de ces élections. Charmante cette dame dont j’ai oublié le nom, mais dont j’ai retenu le sourire !

P1010403 ver P1010403

Voilà le chauffeur qui nous appelle, la voiture est prête à repartir !

(à suivre)

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 13:27

16 octobre 2010

WLS Periyar : ce Parc National Wildlife S. créé en octobre 1982,  déjà déclaré en 1978 « Réserve pour tigres » s’étend aujourd’hui sur 777 km2. Nous passerons deux  postes de contrôle le premier à l'entrée de  "la réserve des tigres", le second  dans  "la section de Kalaradichan de la Forêt de Vallakkadavu." Nos chauffeurs quittent les jeeps pour régler les frais d’entrée et obtenir un laisser-passer.

 

 

 

 

Réserve Nationale Kumily (10) Réserve Nationale Kumily (11)

Nous sommes dans la Réserve des Tigres, mais nous ne verrons  ces félins. Notre guide nous conseille d’ailleurs de ne pas quitter le véhicule. Il s’arrêtera à plusieurs reprises pour nous permettre de photographier des animaux très discrets, comme ce lézard caché dans les rochers.

 

Réserve Nationale Kumily (2)  Réserve Nationale Kumily (6)

Nous essayons de repérer les chevrettes qui gambadent dans les collines. Ce sont les tahrs ou jharals du Nilgiri.

Réserve Nationale Kumily

 

Dans les arbres, nous distinguons une énorme poche de miel, et plus loin un énorme nid blanc, vraisemblablement un nid de frelons.

 Réserve Nationale 6

 

 Comme notre homme a l’œil exercé et connaît les habitudes des habitants des lieux, il nous fera découvrir  cachés dans les arbres une faune farouche. Nous verrons fugitivement l’écureuil géant de Malabar, qui fait des bonds prodigieux de 6 mètres, un macaque à longue queue, un autre macaque.

 

Réserve Nationale Kumily (9) l'écureuil géant de Malabar

 Réserve Nationale Kumily (8) Réserve Nationale Kumily (7)

                                       macaques

 

 Je  fais aussi la photo d’un papillon magnifique, sur le chemin, près d’une zone marécageuse.

  Réserve Nationale Kumily (3)

Quand je rejoins la jeep, le chauffeur me fait remarquer une tache de sang sur mon jeans :  il m’explique que j’ai été piqué par une sangsue.  Voilà à quoi ressemble la bébête.

 

 Réserve Nationale Kumily (4)

Avec les jumelles,  nous réussissons à voir très loin trois éléphants d’Asie – des éléphants bruns- se déplacer dans la montagne. Un aigle s’envole à notre approche.

 

Réserve Nationale Kumily 0 (à suivre)

 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 23:17

-16 octobre 2010-

Vers la Forêt de Vallakkavadu

Voilà que deux jeeps bien plus confortables, conduites par deux guides fort sympathiques s’arrêtent devant le Grand Thekkady Hotel. Nous voilà partis !

Nous retrouvons le sourire. Le chauffeur du premier véhicule s’arrête pour nous cueillir des fleurs rouges dont nous ornons nos coiffures.

 

Kumily vers réserve (6) Kumily vers réserve (10)

 Nous longeons des champs de thé au milieu desquels poussent des grévillées  qu’on appelle ici  «  silvertrees » dont les troncs sont couverts de poivriers.

 

Kumily vers réserve (11)

 Nous faisons une halte pour admirer la rivière Périyar où des gens lavent la vaisselle ou le linge. Sommes toujours séduits par ces scènes de la vie quotidienne, et  cette harmonie avec la Nature.

Kumily vers réserve 12

Kumily vers réserve (2) Kumily vers réserve (3)

Plus loin, notre chauffeur nous montre la cardamome qui fait la richesse de ce pays. Des grains de café sèchent sur l’argamasse devant une maison.

Kumily vers réserve (9) Kumily vers réserve (8)

          cardamome                                                   caféier

 

Des maisons modestes se succèdent, là un homme coupe du bois. Certaines sont des boutiques. Et toujours la propagande électorale, même dans les contrées les plus reculées

Kumily vers réserve (4)

                        On trouve ici des boutiques et même ....  

Kumily vers réserve (5)

                                          un bureau de poste !

Après une heure de route, nous arrivons à la porte de la Réserve.

 

Kumily réserve

 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 01:06

 -16 octobre 2010-

 

Le chauffeur de notre mini-bus qui parlait un anglais approximatif nous a proposé une sortie en jeep. Il nous a trouvé deux véhicules et deux chauffeurs  pour le lendemain matin 5 heures.
Mais dans la soirée, il vient nous trouver pour nous dire que nous ne partirions que  vers 6 heures. Nous sommes étonnés, car tous les guides conseillent un départ bien plus matinal pour se rendre dans les réserves naturelles.

Nous voilà tous émoustillés à l’idée d’aller voir les tigres et les éléphants. Nos jeeps traversent Kumily, nous croisons des gens qui vont chercher le lait avec leur bidon en inox, nous sortons de la ville.

 

Kumily 12 (9) Kumily 12 (8)

Bientôt nous sommes sur une piste. On ne cesse de monter. Nous longeons un centre de formation de maîtres.  Au point du jour, nous sommes sur un plateau qui domine toute la vallée, la vue est embrumée.

 

Kumily 12 (3) Kumily 12 (2)

Au lieu d’éléphants, des chiens rôdent par ici.

 

Kumily 12 (6)  Kumily 12 (5)

Nos conducteurs qui ne parlent pas un traître mot de français, constatent notre désappointement !  Il y a eu maldonne ou coup-fourré. Nous refusons de leur donner la somme demandée car nous avions payé pour partir dans la réserve et on nous débarque à un point de vue !

Quelque temps après, je lis dans un guide que cette sortie est conseillée aux randonneurs car la promenade vers le point de vue peut être sympathique.

 

Kumily 12 (4)

                                                Mieux vaut en rire ...

 

On nous ramène au point de départ et nous nous plaignons auprès de notre "chauffeur - organisateur" qui n’a pas compris notre souhait ou qui n’a pu honorer son engagement : peut-être s’est –il rabattu sur cette solution car il n’avait pas trouvé les prestataires.


Les hôteliers remarquent notre manège, voient notre exaspération, ils vont se mettre en quatre pour nous donner satisfaction. Pendant ce temps, nous regagnons nos chambres. Depuis la terrasse, je prends plaisir à observer une roussette qui fait des acrobaties dans un arbre.

 

Kumily 12 (10) Kumily 12

                                                                      photo Sylviane H.

 

Pendant ce temps Sylviane photographie un Kéralais en train de charger les ballots de draps de l'hôtel sur son cyclomoteur.

 

 Un quart d'heure plus tard, l’hôtel  nous a trouvé l’excursion en question. Deux jeeps sont là et nous pouvons repartir ! (à suivre)

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 12:46

 Lors de l’AG de l’AAHL (Aide aux Habitants de Lokaro), un enfant m’a demandé s’il existait des animaux dans ce petit village. J’avais un dossier de photos tout prêt pour lui montrer  mes rencontres avec la faune locale.

Dans cette petite localité, pas de zébu ! Le bovin a bien été introduit mais comme il n’était pas parqué, il a dévoré les jeunes arbres qui venaient d’être plantés. Dans le village voisin de Vatoroko, on en voit !

Trois chiens, appartenant au village menaient ici une vie  qu’envieraient bien des chiens errants de la Réunion. Ces animaux-là démentaient les expressions « une vie de chien », ou « une chienne de vie » parce qu’ils sommeillaient quasiment toute la journée à l’ombre des nattiers, près de la plage.

animaux poule poussinPas de trace de chat ! Le chef du village autrefois  en avait un qu’il avait attaché à une laisse de crainte  qu’on ne le lui vole.

Pas de singe non plus. En face du village de pêcheur dans la réserve, il existe des mini-lémuriens dont on peut distinguer les yeux la nuit.

En revanche, dans le village divaguent des poules suivies de leurs poussins. Chacun sait à qui elles appartiennent.

 

  J’ai  découvert une belle brochette de papillons.

papillons Lokaro (4) papillon Lokaro(3) papillons Lokaro (2)

Dans la case santé en construction à plusieurs reprises, j’ai photographié l’ancêtre du caducée : une couleuvre inoffensive qui venait voir l’avancement des travaux.

animaux serpent

Une autre fois, j’ai passé une demi-heure à observer le déplacement acrobatique d’un beau capricorne long de 4 cm.

animaux capricorne

Sur la porte de la case, un matin, j’ai pu immortaliser une mante religieuse  filiforme.

animaux mante religieuseUn petit gecko vert a même osé s’inviter à notre table du petit déjeuner.animaux lézard

 Un petit bernard-l’hermite faisait des allées-venues sous le plancher en lattes de la case où nous avions coutume de dîner.

animaux bernard l'hermite

Et même la nuit, des crabes terrestres s’aventuraient là en quête de petits reliquats de repas.

animaux crabe

Après une belle averse nocturne des grenouilles s’étaient donné rendez-vous dans des flaques près du lavoir et ça coassait dans tous les coins !

animaux batraciens

 En allant nous promener sur les rochers au nord du Village, nous avons aussi découvert, nichée au creux d’une feuille d’orchidée une minuscule rainette.

animaux rainette

La petite bête dont la présence nous agréait moins était celle d’un « scolopendre », une espèce de mille-pattes dont la piqûre est à redouter. N’empêche que c’est très joli à dessiner un scolopendre ! Pour apprécier sa taille, nous avons placé une petite boîte d’allumettes à côté de lui. Sa morsure peut être très douloureuse et être à l'origine d'oedèmes. C'est la seule bébête qui aurait pu nous gâcher le séjour... Mais elle s'est contentée de nous rendre visite, pour voir qui étaient ces étranges bêtes qui venaient l'observer...

animaux scolopendre

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 10:02

 A la Réunion, il y a pléthore d’associations qui viennent prêter assistance à la population de l’île voisine - Madagascar-  pour palier les carences d’un gouvernement peu efficace.

François et moi avons déjà apporté notre soutien aux actions du Père Pedro, et là nous avons décidé d’œuvrer également aux côtés d’AAHL, qui avec des moyens modestes et beaucoup de courage, et d’abnégation,  travaille pour le village de LOKARO.

 AG Lokaro 2010

Voilà quelques jours, en mairie-annexe de Terre Sainte, les adhérents se sont retrouvés à l’appel du comité composé de Marcel Rinaldy (président), de Dominique Boye et d’Annie – Rose Avaby (vice-présidentes), de Marie-Claire Pagenaud (trésorière) de Géraldine Pagenaud  et Yves Bréchard (respectivement secrétaire et secrétaire – adjoint). Fait aussi partie du bureau le Dr Abel Octave. François a accepté d'intégrer l'équipe.

Le bilan de l’AG est parlant :

1)      Les membres parrainent pour la santé des villageois  ( pour tout renseignement, ou demande d’adhésion, vous pouvez me contacter sur mon blog)

2)      A chaque voyage 15 kg de médicaments sont acheminés ( grâce aux donateurs et à une pharmacienne de Mont- Vert)

3)      Une citerne de relais  de 1000 litres a été achetée et  installée.

 

   l'eau 

  

4)      Il a été procédé à l’achat d’une pompe à pédales qui devrait alimenter la citerne de relais.

5)      Le puits du jardin potager a été sécurisé, une protection empêche les enfants de tomber dans ce puits…

l'eau 6

6)      La case –santé est en construction : deux équipes se sont relayées : la première en octobre, la seconde en décembre et janvier.

 

 case santé 12 case santé 14 bis

7)      Le traitement contre les parasites, traitement de remise en forme est toujours nécessaire. A chaque voyage, les membres d’AAHL dopent les plus faibles par un traitement vitaminé, du lait...et pour les plus petits en période de sevrage, biberons, pain d’épices, crèmes de gruyère sont distribués et les mamans apprennent à stériliser les biberons. Au fil des années, on constate une nette amélioration de l’hygiène en général. En juillet, Martine, l’une des nôtres a procédé à l’épouillage. On constate que les enfants de Lokaro n’ont plus de problèmes liés aux « parasy » grâce aux traitements et soins appropriés. A l’une des mamans a été confiée « une trousse médicale de base » renouvelée lors de chacun des passages de l’association. Elle peut ainsi désinfecter et enrayer les infections.

 

soins Dr Abel 2

 

8)      Le Dr Abel et son épouse, également médecin, exerçant à Fort Dauphin, visitent régulièrement le village et assurent le suivi des habitants de Lokaro. Ils n’ont pas noté cette année de pathologie grave.

 

AG Lokaro 2010 (3)

A l’issue des bilans d’activité, financier et de l’évocation des projets, approuvés à l'unanimité, l’assemblée a pu réaliser l’ampleur des travaux et des actions grâce à un diaporama axé sur la santé, et les actions menées avec les villageois, pour les villageois.

  Dominique Boyer fait le rapport d'activités

Puis chacun a partagé les plats préparés par tous les membres présents.

AG Lokaro 2010 (2)

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 22:51

Nous laissons la village de Vatoroka derrière nous et grimpons vers l'école, puis continuons sur le sentier. De la terre ocre affleure çà et là au milieu de touffes argentées. Un homme est en train de piocher dans le champ de manioc.

 

de Vaturuk à la petite crique 2

Nous croisons un vieillard chétif chargé de bois, il revient des collines.

de Vaturuk à la petite crique

Rumbak avance d'un bon pas, suivi de François. Nous peinons à les rejoindre sous ce soleil.

 de Vaturuk à la petite crique 3 de Vaturuk à la petite crique 2a

Dans la montée, nous n'en finissons pas de nous retourner, subjugués par le panorama qui se déroule à nos pieds. Nous attendons d'être dans la zone rocheuse pour nous asseoir...

de Vaturuk à la petite crique 4a

 ...et apprécier plus longuement ce paysage magique.

de Vaturuk à la petite crique 4b

 

Puis nous poursuivons notre ascension avant de replonger vers notre but de promenade : la petite crique paradisiaque. Un oiseau de mer se repose sur le rocher affleurant au loin, des papillons nous escortent.

 

de Vaturuk à la petite crique 6a 

 

de Vaturuk à la petite crique 7 de Vaturuk à la petite crique 7

Nous sommes seuls dans ce décor de rêve et ne pouvons résister à l'envie de faire trempette. L'eau est limpide et bien chaude. Je m'étonne que notre ami Rumbak ne nous imite pas... Il paraît que les pêcheurs se baignent nus, et peut-être que s'il n'y avait pas eu de femme dans le groupe, il se serait autorisé à rejoindre François et Jean - Michel.Derrière cette plage, vers le nord,  monte un chemin : il doit conduire au village de Vitaper.

 

Une demi-heure plus tard, nous quittons ce havre de paix et notre baignoire pour rejoindre notre point de départ : Lokaro. C'est reparti pour une grimpette.

 

de Vaturuk à la petite crique 8

 Et derrière cette colline, encore un point de vue fantastique sur la baie de Lokaro sur le littoral sud-est  de Madagascar ( Fort-Dauphin se cache derrière la chaîne de montagnes), devant nous, à gauche l'île de Ste Claire, nommée ainsi parce que découverte par les Portugais le jour de la Sainte Claire.

 

de Vaturuk à la petite crique 9

 Nous verrons encore, depuis le sentier, un homme étaler des feuilles de ravenales sur une zone humide, vraisemblablement une zone de plantations qu'il faut protéger des rayons du soleil. Nous ne ferons pas d'autres rencontres sur notre parcours. La boucle est bouclée  !

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 18:10

Marie Claire nous a conseillé de faire une promenade intéressante vers une crique paradisiaque, située au Nord de Lokaro en passant par le village de Vaturuk. Voilà le récit de ce début de promenade.

De Lokaro à Vatoroka (Vaturuk)

Le village voisin de Lokaro se situe à une vingtaine de minutes de marche. Accompagnés de Rumbak, nous sommes partis vers 9h30 alors que le soleil était déjà haut dans le ciel mais habitués aux fortes chaleurs nous avions prévu chapeaux, bouteilles d’eau, crème solaire, anti-moustique…

 vers Vaturuk 0

C’est une petite expédition par le sentier étroit qui mène à Vatoroka, dans une succession de paysages variés. Parfois, il faut marcher dans des endroits humides.

vaturuk 1 vatururuk 3

Et voilà, mon bermuda est maculé de projections de boue. Pas agréable du tout ! Mais quelques mètres plus loin, on franchit une autre zone humide, où l’eau est plus profonde et j’en profite pour bien frotter le tissu, qui sèchera en un clin d’œil.

vaturuk 1a  vaturuk 2

Les ravenales sont là pour nous rappeler que l'eau est proche. Parfois nous marchons sur de la roche, parfois dans du sable.

vaturuk 4

 vaturuk 6

A notre gauche, le lac que nous longerons jusqu’à Vaturuk.

vaturuk 5

  De temps à autre nous apercevons des rizières.  

vaturuk 7

  Après un quart d’heure de marche, nos apercevons les cases du village en contrebas.

vaturuk 8

 vaturuk 9

   Le sentier est sablonneux. Parfois, près des maisons, on remarque des filets de pêcheurs. Que d’enfants ! En 2009, une vingtaine d’enfants ont vu le jour dans ce village.

vaturuk 9b

   Ce qui surprend est que c’est un jour de classe et que tous n’ont pas la chance d’assister aux cours, à moins que l’instituteur ne soit malade. Il paraît que beaucoup d’enfants de Vaturuk vont à l’ école de Lokaro, question de choix ! ils empruntent donc chaque matin et chaque soir le sentier par lequel nous sommes venus.

vaturuk 9a

  A Vaturuk, la population est bien plus importante qu’à Lokaro - environ 300 habitants (à vérifier) - , et davantage de gens cultivent la terre, élèvent des poules, des zébus… Le zébu était un hôte indésirable à Lokaro, parce qu’il mangeait les arbres fruitiers fraîchement plantés, il attirait les mouches… Peut-être que dans le village voisin, il a davantage d’espace !

Si certains Vatorokais partent pêcher le poisson, d’autres élèvent des crevettes. De nombreux endroits d’élevage sont visibles au bord du lac. Je regrette de ne pas m’être approchée davantage pour apprendre comment on procède…

vaturuk 9d

Sur la colline, une dame nous fait de grands signes depuis sa hutte, c’est une des « casseuses de pierres » qui a travaillé avec l’équipe à la construction de la Case – Santé. Rumbak s’éloigne quelques instants pour aller saluer des connaissances.

 

vaturuk 9c

 Le village est assez étendu. Ce qui frappe, c'est l'extrême dénuement des gens, on a l'impression que chaque jour est un combat pour trouver sa subsistance ; à plusieurs reprises, ils sont venus prêter main-forte à l'association AAHL ( transport de matériaux, taille des pierres...) pour gagner des ariarys. Chaque jour, la petite pêcheuse de crevette faisait la navette entre les deux villages, parfois elle avait un énorme poisson à proposer, et tout ça elle le portait ...

Question hygiène et santé, on ne peut que se révolter de voir dans quel état déplorable on peut laisser autant d'habitants...

 Nous quittons le village pour nous rendre à la crique. A notre gauche, un bâtiment en dur qui jure avec les constructions en falaf des habitants. Il n’a rien de pittoresque, mais semble solide : c’est l’école !

vaturuk 9e

 Nous poursuivons notre chemin et grimpons sur la colline (à suivre)

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