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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 21:06

cb00   5 août, nous revisitons le Conservatoire Botanique de Mascarin aux Colimaçons, sur les hauteurs de Saint Leu. Arrivons  pour la première visite guidée qui a lieu à 10 heures. L’entrée pour un adulte est de 7 euros.

Nous gravissons les nombreuses marches qui conduisent à la villa créole, autrefois demeure de M. de Chateauvieux. Là, nous prenons le temps de regarder les différentes pièces de la case, le mobilier et nous attardons un peu devant les expositions temporaires, axées sur la Nature.

Jérémie, notre guide, un jeune originaire du Pas-de – Calais, cb0nous  accueille sous la tonnelle à droite de la propriété, et après nous avoir retracé l’histoire du domaine et décrit les bâtiments et parcours qui le composent, il nous fait découvrir pendant une heure les différents étages de végétation de la côte Ouest de la Réunion, du littoral à la forêt semi-sèche.

A 10 et 14 heures la visite « Collection Réunion » est proposée, à 11 heures la visite est axée sur  la collection « Verger » et à 15 heures on peut découvrir « la Collection Plantes Lontan ». Nous nous contentons de la première visite guidée, très riche en infos pour flâner une heure dans tout le domaine.

La visite guidée « Collection Réunion ».

Les plantes endémiques de la côte Ouest

Les plantes que nous découvrons sur la plage de sable noir, plage reconstituée, sont « la patate à Durand » liane aux fleurs bleues qui rampe sur le sol et fixe le sable, une solanacée. A gauche, des buissons argentés, il s’agit du veloutier de bord de mer (heliotropium foertherianum), à droite des arbustes d’un vert prononcé, aux feuilles brillantes : le manioc marron.

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 cb benjoin cb2

                 le benjoin                                     le veloutier

Plus haut, nous nous arrêtons devant une plante maintes fois observée : c’est la salliette (psiadia retusa), un arbuste qui a la propriété de filtrer les embruns, ses feuilles retiennent le sel marin, d’où son utilisation culinaire. Nous passons sous un benjoin aux multiples propriétés.

  

Le bois de senteur blanc,(ruizia cordata)- qui ne sent pas du tout- et  et  dont il ne reste que de rares spécimens sur l’île, est fragilisé du fait de l’aspect coriace, très dur de ses graines que seuls tortues et perroquets pouvaient ouvrir et disséminer, or la disparition de ces espèces animales a eu cette conséquence fâcheuse

Notre guide sensibilise les visiteurs à la fragilité du biotope en montrant les liens importants existant entres les espèces végétales et animales. Ainsi un autre arbre est très menacé du fait de la disparition récente d’un papillon pollinisateur. En revanche, certaines plantes sont en danger du fait de la présence d’une faune dévastatrice (cabri, rongeurs)

Par terre une autre liane, la liane-savon, appelée ainsi parce qu’on l’écrasait pour obtenir une mousse destinée à savonner. Amusant aussi d’apprendre que le Bois de Judas doit son nom au fait que certains trichaient en vendant ce bois comme étant « le bois de fer »… Le Bois-Cassant  employé en pharmacopée doit son nom à sa faculté de se briser facilement, c’est aussi le bois des sorciers.

cb4 bois de judas cb bois de fer

               bois de judas                                                    bois de fer

Notre guide évoque ensuite le problème des pestes végétales – vigne marronne, longose... -qui sont responsables de l’extermination d’autres plantes. En proliférant, elles empêchent leurs congénères de se développer.

Dans ce secteur nous nous arrêtons aussi devant le bois d’ortie, le bois amer, le bois d'éponge, le bois de papaye...

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 14:59

Du soleil au brouillard !

Baignade à Etang Salé

Nous avons pris rendez-vous à la Sucrerie du Gol à Saint Louis pour nos hôtes le mercredi à 9h15 pour la visite de l’usine, à midi nous avons mangé du mérou à la maison, puis l’après-midi, nous avons fainéanté au soleil sur la Plage de l’Etang Salé, où les vagues étaient superbes. Beaucoup d’estivants profitaient du soleil, surfaient, nageaient, jouaient au ballon… Le sable noir chauffait déjà !

Vers le Piton de la Fournaise

Aujourd’hui, 5 août, lever « grand’ matin » (très tôt) pour rejoindre le Piton de la Fournaise. La vue sur le Piton des Neiges laissait augurer un temps splendide, beau temps annoncé d’ailleurs par la météo des infos locales.

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 A droite le Piton des Neiges dominant les nuages étalés sur la Plaine des Cafres

Dans la précipitation et la bruine, nous avons pu admirer la Rivière des Remparts encore dans  l’ombre, photographier les branles verts,  les branles blancs et les fleurs jaunes. 

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la Rivière des Remparts

 

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Branles verts et branles blancs                                           Fleurs jaunes

Puis François a montré  le Cratère Commerson à nos hôtes. Mais en arrivant vers 7h30 à la Plaine des Sables, cette dépression lunaire était déjà dans le brouillard et au Pas de Bellecombe, c’était la purée de poix, une température hivernale et un paysage complètement bouché ! Impossible de voir les remparts, ni le Formica Léo, ni la caldéra, ni le piton de la Fournaise ! 4° au thermomètre, et « ça farinait ». Nous avons préféré ne pas risquer la descente vers le Formica Léo : randonner par ce temps n’est pas une sinécure.  Nous avons bu un café et un chocolat chaud au parking, puis après avoir attendu vainement que les nuages se dissipent, nous sommes redescendus en voiture par la Route des Volcans. La route qui relie le Pas de Bellecombe à la Plaine des Sables (soit 5.4km) était complètement défoncée et les conducteurs avançaient à une allure d’escargots. A Bourg Murat, nous sommes allés pour la énième fois visiter « La Maison du Volcan » (10 euros l’entrée, 5 euros pour  les seniors). On nous propose aussi pour 10 euros par personne la visite combinée « Maison du Volcan – Stella Matutina »au lieu de 14 ! La salle vidéo sur la droite a été remplacée par une boutique, riche en documentation, cartes postales, objets-souvenirs. Dans la salle du musée, riche en informations, Antoine et Elisabeth se sont arrêtés à tous les panneaux, aux films, et maquettes.

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La prévention des éruptions.

Quant à moi, j’ai jeté mon dévolu sur les instruments de mesure, les plans et maquettes relatifs à la prévention des risques d’éruption. J’ai bien observé les sismographes, extensomètres…Une maquette permettait de localiser tous les instruments de mesure installés sur le Piton, et en appuyant sur un bouton, on pouvait simuler la montée du magma dans le cratère et observer le gonflement du volcan, l’élargissement du cratère et le changement d’inclinaison de la pente.

J’ai suggéré aux jeunes de sauter pour faire réagir le sismographe qui reproduisait ces tremblements du sol sur un graphe.

Nous avons cassé une graine à l’Auberge du Volcan : achards – saucisson en entrée, carri canard ou carri thon en plat principal, et mousse au chocolat. Nous étions assis près d’un poële Godin en fonte allumé  transformé en poële au gaz. Incroyable ! Du feu à la Réunion ! et c’est la première fois depuis que nous sommes sur l’île que François a allumé le chauffage dans la Peugeot 206 !

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 18:22

Les habitants de Trois Mares seront surpris à leur retour de vacances de ne plus voir s’élever, près de l’hôtel de ville, le clocher de leur église paroissiale. Il vient de tomber le 3 août.

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Un panneau indique bien que l’église, gérée par l’Association Diocésaine, serait démolie et qu’on en édifierait une autre au même emplacement sur une superficie de 665 m2 hors œuvre. La superficie des bâtiments à détruire était d’environ 600 m2. Le dossier peut être consulté en Mairie du Tampon au service « urbanisme »

La messe de rentrée des élèves et des enseignants aura donc lieu cette année à l’église de la Châtoire.

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                                                                   le chantier avant la chute du clocher

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 11:40

D'importants travaux ont été réalisés à la Fenêtre des Makes, d'où la vue sur le cirque de Cilaos est imprenable, à condition d'être un lève-tôt, - il faut y êre à 8 heures du matin- car les nuages s'accumulent très vite dans les hauts et contrarient le visiteur qui aura fait des kilomètres de virages pour rien.

Hier exceptionnellement le ciel est resté bleu toute la matinée et nous avons osé la montée vers 10 heures du matin ! IL faut bien une heure en voiture depuis le Tampon pour rejoindre ce point de vue situé au-delà du village des Makes.

De jeunes Réunionnais avaient mis plus d'une heure à vélo - les courageux ! - depuis leur village des Makes pour atteindre le belvédère.

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Les parkings sur le parcours sont très fleuris et l'ONF met un point d'honneur à rendre ces espaces accueillants avec toujours davantage de créativité. Depuis ces parkings de nombreuses courses sont possibles dans le massif desMakes.

La zone de stationnement de la fenêtre débouche sur un espace boisé traversé par des chemins désormais goudronnés, bordés de pierre et les garde-fous sont flambant-neufs.

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chemin conduisant au belvédère                                    tec-tec sur la rambarde


Ce jour-là nous avons vu avec netteté de gauche à droite : Ilet à Cordes, Cilaos, Bras Sec, Palmiste Rouge et l'îlet à Calebasse.

 

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                                                              Le cirque de Cilaos vu depuis la Fenêtre des Makes

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 19:14

alain vitry3En montant à la Fenêtre des Makes, le mardi 3 août, nous nous sommes arrêtés près d’un champ de cannes pour photographier le paysage et les coupeurs au travail quand un habitant de la Rivière nous a gentiment invités à le suivre.

alain vitry0

 Il venait avec ses deux enfants travailler sur son terrain. Alain VITRY nous explique qu’il possède 8 ha de champs de cannes. Cela fait dix ans qu’il les exploite. Il coupe le haut des cannes pour le fourrage de ses animaux, et destine le reste de la canne à la Sucrerie du Gol : on lui donne 13 euros pour la tonne de bagasse.

alain vitry6 alain vitry 5

Quand nous lui demandons s’il n’a pas peur des lendemains compte- tenu des menaces qui pèsent sur l’exploitation de la canne, il nous répond qu’il exporte aussi des avocats (une quarantaine d’espèces). Il a également un gîte au Chemin Bleu à la Rivière Saint Louis. Une adresse à retenir ! Comme il s’aperçoit de mon intérêt pour les fleurs de canne, il m’en offre une de plus de deux mètres  qu’il faudra bien placer dans la voiture.

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Dans sa conversation, il nous glisse qu’il est content que la Réunion ait été classée ces jours-ci au Patrimoine Mondial de l’Unesco, mais avoue que l’île n’est pas prête : il trouve que tant que l’avion sera aussi cher, cela ne fera pas se développer le tourisme. D’ailleurs pourquoi quelques  compagnies ont-elles le monopole : Air Austral, Air Mauritius, Air France ? S’il y avait davantage de concurrence et  si le prix du billet était abordable, tout le monde sur l’île s’en porterait mieux, avis que je partage.

Nous aurions bien continué la conversation, mais les nuages commençaient à monter vers les Hauts et nous craignions de ne pas voir avec Elisabeth et Antoine le panorama sur le cirque de Cilaos...

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 18:14

 

 

Que de changements depuis notre dernier passage au belvédère de Bois Court. La vue plongeantebois court sur Grand Bassin est toujours aussi impressionnante. Mais les abords du point de vue ont été aménagés par la ville du Tampon : les guétalis se sont multipliés, le téléphérique est sécurisé, des toilettes publiques sont en construction, des  abris de stands ont été alignés sur des dalles, l’aire de stationnement  est bien délimitée, mais insuffisante…

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bois court 3L’horloge hydraulique restaurée est désormais accessible. Petits et grands sont fascinés et regardent « s’écouler le temps » dans les bulles de verre colorées par l’eau qui s’y déplace.

Jean Luc Turpin,un cycliste bien sympathique, originaire de Grand Bassin, cuisinier, qui a « kosé » avec nous , près du parapet, nous a montré la maison perchée à 1h30 de marche de Grand Bassin. Là, il a un petit potager, cultive le bois cassant  et le faham pour les tisanes, dans son verger poussent manguiers, longanis… C’est l’hélicoptère de Payet qui vient l’y ravitailler en gaz, farine… Comme les rotations de l’hélicoptère peuvent atteindre 200 à 400 euros, les gens des ilets se cotisent :  « une main lave l’autre »explique-t-il. A propos d’hélicoptère, il nous parle de l’accident qui a coûté la vie au pilote (M.Payet, père) dont l’engin avait heurté les câbles du téléphérique et arraché toute l’installation.

Il nous désigne aussi du doigt un chantier dans la vallée : là un zoreill’ vient de construire une maison à Grand Bassin sans permis de construire et qu’il prévoit même d’y adjoindre une piscine…

bois court 4

Nous sommes perplexes quand il évoque le projet d’un ascenseur qui permettrait de transporter des gens vers Grand Bassin d’ici quelques années. Ce serait bien pour les personnes âgées, reconnaît-il, mais nuira à la petite communauté qui vit en bas s’il y a un afflux de touristes : le site sera sûrement dénaturé ! Je partage son avis. Descendre à pied dans ce lieu protégé est une aventure. Et ce ne sera plus pareil si le village devient un boulevard : le charme de Grand Bassin réside dans son « isolement ».

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 19:13

  

marché 6

 

Nous avons été surpris par la quantité foisonnante de stands de légumes et de fruits. L'activité maraîchère semble être en plein essor. Les agriculteurs auraient -ils conscience des menaces qui planent sur la canne, - l'Europe comptant abandonner le subventionnement de la canne dans quelques années...- et se seraient-ils déjà reconvertis  ?  

 

 

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patates douces - pamplemousses,ananas, melons, courgettes

 

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                                                                                    brèdes,radis

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                     piments, artichauts, corossol, betterave rouge, manioc

 

 

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 15:18

Bulletin de vigilance , baignade interdite sur toutes les plages : les vagues de 4 mètres de vendredi ont atteint 6 mètres le samedi 31 juillet. Un spectacle fascinant qui a attiré des tas de curieux, comme nous...

Après avoir fait découvrir le cimetière du Père Lafosse  de Saint Louis à nos amis, nous nous sommes donc rendus à l'Etang du Gol en passant par la zone artisanale.

 

                                                       Houlà-là ! houle1

                                                                          sur le muret de l'étang du Gol

 

A l'endroit où l'étang et l'Océan se rencontrent, nous nous sommes hissés sur un muret pour assister au déferlement de ces lames gigantesques pour les photographier et les filmer : géant ! Pendant que des mariés faisaient la photo-souvenir sur les pontons et dans l'herbe près de l'étang, les familles invitées venaient nous rejoindre sur le muret pour contempler les rouleaux de la houle : des murs d'eau, qui se couvraient de voiles puis s'écrasaient...

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                                                    à la Pointe du Diable

 

Nous avons repris la voiture pour nous arrêter plus loin, à la Pointe du Diable ! Là, aussi nous avons eu droit à un spectacle prodigieux, qui devenait de plus en plus pittoresque à mesure que le soleil rougissait et de se couchait : jeux d'ombres, miroitements sur l'océan, bouillonnements d'écume. Des badauds de tous âges s'attroupaient au bord des falaises, osant parfois se hasarder sur la langue volcanique, malgré les assauts des vagues.

 

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Nous avons rencontré là Zaza et Francis qui avaient longé la côte Ouest  du Nord au Sud et passé la journée à photographier la houle depuis le Port - où des surfeurs aguerris s'en donnaient à coeur joie-  jusqu'à Saint Pierre en passant par le Gouffre de l'Etang Salé.

 

  houle6

Pas déçus de notre balade, sommes rentrés au Tampon, où nous avons regardé nos photos, mangé, puis joué au scrabble.

 

 

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 15:05

medersa7La « medersa » ou « école coranique » de Saint Pierre compte 17 enseignants et environmedersa4  650 élèves. Lors de notre visite de la mosquée, Enis Rockel nous a emmenés faire une incursion dans la medersa située derrière l’édifice religieux.

Dans le périmètre de cette école, on voit encore un ancien "four à pain" de Saint Pierre, qui heureusement a échappé au bulldozer... 

medersa2

Comme dans tout lieu éducatif, des règles sont à observer sur le plateau sportif de cette école, et un panneau fixé sur le grillage est là pour les rappeler : interdiction de cracher, de fumer… mais aussi interdiction de montrer la nudité de ses genoux : short long de rigueur !

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La medersa n’est pas un internat non plus. Nous avions coutume, dans les pays du Maghreb,  d’entrer dans des medersas où les cellules n’accueillaient que les internes. Ici les élèves rentrent chez eux.

Ils viennent suivre des cours très tôt le matin – pendant 45 minutes-, ou le soir, le mercredi matin, ou le mercredi après-midi. Et tous fréquentent en outre les écoles et collèges de la République. C’est ainsi qu’un collégien suivra des cours en arabe à l’école coranique et en français au collège.

 ceci explique cela…

Les élèves de la medersa sont âgés de 4 à 12 ans et d’autre enfants plus âgés viennent y approfondir leurs connaissances religieuse. Ici, on dispense aussi des cours de perfectionnement pour adultes. L’enseignement a lieu dans 17 salles de classe qui bénéficient d’un bon équipement scolaire. Parmi les 17 professeurs on compte trois femmes. Quatre années de formation permettent de devenir enseignant à l’école coranique.

 

Des travaux de rénovation sont prévus dans cette école, voir lien avec l’article du Quotidien du 10 juillet 2010

http://www.lequotidien.re/actualites/la-reunion/131209-la-medersa-va-faire-peau-neuve.html?xtor=RSS-4

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 13:48

Avec Enis Rockel, conférencier des Portes du Sud, nous avons découvert samedi matin la mosquée de Saint Pierre. Vers neuf heures, rendez-vous rue François de Mahy devant « Attayaboul massâdji »,« la plus belle des mosquées »

  mosquée sp08 mosquée sp00

Nous nous sommes déchaussés et avons suivi notre guide. Un escalier hélicoïdal orné de fer forgé nous a conduit à l’étage inférieur  vers la salle des ablutions. - Plusieurs salles d'ablutions existent dans cet édifice.-

mosquée sp01


 Dans cette salle, des sièges entourant un bassin et devant chaque siège un robinet : là, on met de l’eau dans sa main, on mouille les avant-bras, puis on passe les mains sur le visage, le nez, la bouche, les yeux, puis sur la tête vers les oreilles. Ensuite, on actionne le robinet pour laver ses pieds. L’eau purifie. Comme nos pieds peuvent nous emmener vers le bien comme vers le mal, il faut les laver pour qu’ils retrouvent la bonne voie.

 

mosquée sp07

 

Puis nous avons rejoint à l’étage "la salle des prières" une salle magnifique, dont les superbes  boiseries sculptées ont été réalisées entre 1972 et 1975 par Ali M’Lazindrou.

mosquée sp04

Cette salle de 625 m2 d’une hauteur de 14 mètres, d’un diamètre de 14 mètres peut accueillir jusqu’à 2000 fidèles. Le grand tapis est divisé en rectangles. La largeur doit permettre aux fidèles de se toucher épaule contre épaule (pour être en communion) et la longueur doit permettre la prosternation. Les fidèles de la première rangée voient la bénédiction décuplée, ceux de la deuxième rangée quintuplée et ceux des rangées suivantes ont droit à une bénédiction ordinaire, raison pour laquelle il vaut mieux arriver au culte parmi les premiers.

Les 5 dômes de la mosquée  sont soulignés par des bandeaux de boiserie en « bois de natte » ou de tamarin » dans lesquels ont été calligraphiés des versets du Coran

mosquée sp3

Autour de la salle de petits bancs porte-livres qui permettent aux fidèles de poser le coran pour en lire les versets : 2000 fidèles réunionnais connaîtraient le Coran par cœur !

C’était  l’occasion de rappeler les cinq piliers de l’islam :

1)      Chahada : ou profession de foi. Croyance en l’existence d’un seul dieu (Mahomet étant son prophète)

2)      Zâkat : 25% des bénéfices doivent être donnés aux pauvres, à la communauté

3)      Jeûne mois lunaire du « ramadan » pendant la journée 

4)      Pèlerinage à la Mecque : une fois dans sa vie, le musulman doit faire ce voyage.

5)      Les cinq prières : ce pilier explique pourquoi le communautés musulmanes résident généralement près de la mosquée, ils peuvent ainsi venir aux prières.

A la Réunion, 12% de la population serait musulmane, à savoir 100.000 Réunionnais sur 800.000.Elle est en augmentation avec l’arrivée des Mahorais : ainsi parmi les 600 élèves de la medersa , 80% sont des Mahorais.

 

Pour l’historique et le descriptif de la mosquée un site intéressant :

http://www.masdjid.com/modules.php?name=Content&pa=showpage&pid=1

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