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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 12:46

 Lors de l’AG de l’AAHL (Aide aux Habitants de Lokaro), un enfant m’a demandé s’il existait des animaux dans ce petit village. J’avais un dossier de photos tout prêt pour lui montrer  mes rencontres avec la faune locale.

Dans cette petite localité, pas de zébu ! Le bovin a bien été introduit mais comme il n’était pas parqué, il a dévoré les jeunes arbres qui venaient d’être plantés. Dans le village voisin de Vatoroko, on en voit !

Trois chiens, appartenant au village menaient ici une vie  qu’envieraient bien des chiens errants de la Réunion. Ces animaux-là démentaient les expressions « une vie de chien », ou « une chienne de vie » parce qu’ils sommeillaient quasiment toute la journée à l’ombre des nattiers, près de la plage.

animaux poule poussinPas de trace de chat ! Le chef du village autrefois  en avait un qu’il avait attaché à une laisse de crainte  qu’on ne le lui vole.

Pas de singe non plus. En face du village de pêcheur dans la réserve, il existe des mini-lémuriens dont on peut distinguer les yeux la nuit.

En revanche, dans le village divaguent des poules suivies de leurs poussins. Chacun sait à qui elles appartiennent.

 

  J’ai  découvert une belle brochette de papillons.

papillons Lokaro (4) papillon Lokaro(3) papillons Lokaro (2)

Dans la case santé en construction à plusieurs reprises, j’ai photographié l’ancêtre du caducée : une couleuvre inoffensive qui venait voir l’avancement des travaux.

animaux serpent

Une autre fois, j’ai passé une demi-heure à observer le déplacement acrobatique d’un beau capricorne long de 4 cm.

animaux capricorne

Sur la porte de la case, un matin, j’ai pu immortaliser une mante religieuse  filiforme.

animaux mante religieuseUn petit gecko vert a même osé s’inviter à notre table du petit déjeuner.animaux lézard

 Un petit bernard-l’hermite faisait des allées-venues sous le plancher en lattes de la case où nous avions coutume de dîner.

animaux bernard l'hermite

Et même la nuit, des crabes terrestres s’aventuraient là en quête de petits reliquats de repas.

animaux crabe

Après une belle averse nocturne des grenouilles s’étaient donné rendez-vous dans des flaques près du lavoir et ça coassait dans tous les coins !

animaux batraciens

 En allant nous promener sur les rochers au nord du Village, nous avons aussi découvert, nichée au creux d’une feuille d’orchidée une minuscule rainette.

animaux rainette

La petite bête dont la présence nous agréait moins était celle d’un « scolopendre », une espèce de mille-pattes dont la piqûre est à redouter. N’empêche que c’est très joli à dessiner un scolopendre ! Pour apprécier sa taille, nous avons placé une petite boîte d’allumettes à côté de lui. Sa morsure peut être très douloureuse et être à l'origine d'oedèmes. C'est la seule bébête qui aurait pu nous gâcher le séjour... Mais elle s'est contentée de nous rendre visite, pour voir qui étaient ces étranges bêtes qui venaient l'observer...

animaux scolopendre

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 15:40

Villancico à St Leu aEnviron 120 personnes avaient fait le déplacement hier soir pour assister au concert de l'ensemble Villancico. Dans l'église de Notre Dame de la Salette, célèbre pour les pélerinages qu'elle accueille chaque année, les 75 choristes, 5 solistes et l'ensemble instrumental Taconné de Bordeaux, ont présenté à  l'auditoire  un concert de qualité !

Une prestation de deux heures menée de main de maître par Jacques Detan.

 

 

l'église à 18h30

 

1ère partie :

 

Vivaldi : concerto en fa majeur pour flûte et orchestre

Schütz  : Motet " O lieber Herre Gott"

Carissimi : Jephte

 

2e Partie

Campra : le Requiem

 

Villancico St Leu 2011 b

                              

20 heures :  un public chaleureux pour les 80 choristes venus  du Tampon. Le concert peut commencer.

 

 

Villancico à St Leu 2011

              4 violons,  2 altos,  1 vioncelle, une flûte traversière en bois et un piano pour accompagner la chorale

 

Villancico St Leu solistes 2011

                                                              Trois des cinq solistes dirigés par Jacques Detan

 

Villancico à St Leu 2011 c

                                      Une belle famille, effectivement... et quelle harmonie !

 

Prochain concert ce soir à St Gilles à 20h

Tout ce qu'il faut savoir sur ce concert  sur le site : http://villancico.hautetfort.com/concerts/

 

 

 

 

 

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 15:47

 Prenons l’exemple d’un habitant de Bassin Plat qui devrait se rendre à pied à St Pierre, ou qui aurait raté son bus à St Pierre et aurait décidé de regagner sa case à pied : il risque à chaque virage d’être heurté par un véhicule. Murs des propriétés et champs de canne longent la chaussée, aucun espace pour le piéton ! Le lycéen ou le collégien qui rentrerait à pied n’a qu’à faire attention ! Hier matin, en descendant vers la RN, j’osais imaginer un instant qu’on déblayait le bord de la route pour y aménager une piste cyclable ou un trottoir, mais non ! Un propriétaire faisait édifier un mur juste en limite de  chaussée !

Tu veux traverser au niveau d’un rond-point, il n’est pas sûr qu’on ait pensé à toi. Pas de passage piéton pour toi  qui vas faire tes courses à pied, et d’ailleurs quelle idée d’aller au supermarché à pied !

Vrai que çà et là, on a eu des idées pour toi, mais elles sont rares, parce P1070972que « coûteuses » peut-être ! Au Tampon, pour remonter du supermarché Géant vers la rue Delisle, tu peux marcher tranquillement dans une allée séparée de la route par une végétation dense et variée ! Là, quelqu’un d’intelligent et de prévenant a imaginé que ce serait bien de sécuriser l’espace du marcheur.

Tu veux traverser un pont à pied, il n’est pas certain qu’on ait prévu ça dans le budget. Je me demande si dans la construction du Pont de la Rivière St Etienne, on a pensé à une piste réservée aux gens qui se déplaceraient à pied pour rejoindre St Louis...

Il serait grand temps qu’on arrête de privilégier la chaussée pour les voitures (qui rapportent certainement  bien au lobby automobile,  et c’est bien là le drame de la Réunion !) pour s’intéresser à ceux qui utilisent pour se déplacer la seule énergie mécanique de leur anatomie. A l’ère du renouvellement durable, et de la crise du pétrole, favorisons les comportements écolos moins coûteux, et aménageons des voies sécurisées pour le piéton !

P1070970

                                                                    un trottoir sécurisé, une initiative louable mais rare !

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 16:08

Premier concert de la tournée de Villancico

 

GB église (4)Ce soir à  19h30, c’est l’église de Grands Bois qui accueille l’ensemble vocal VILLANCICO (du Tampon) et  l’ensemble instrumental TACONNE (de Bordeaux).

 

 L’édifice religieux, assez imposant par la taille est situé à l’entrée de Grands Bois (à la sortie de St Pierre en direction de St Joseph). Quitter la RN3 et dans la descente du village c’est à main gauche. L’église a été bâtie sur une butte. Près du petit parking, bordé de flamboyants,  un reposoir avec une vierge. On monte quelques marches et nous voilà sur le parvis. Arbres fruitiers et arbustes d’ornement s’y côtoient : grenades, allamandas…

 GB église (3) GB église (5)

GB église (6) GB église (7)

A l’arrière de ce lieu de culte s’étend le petit cimetière. La transition est toute trouvée : ce soir, on donne « le Requiem de Campra », un requiem lumineux écrit vers 1730 alors que Campra avait la charge de la Chapelle Royale de Versailles. Cette œuvre conjugue la spiritualité de ses compositions religieuses et le lyrisme de ses opéras.

GB église (2)

Des solistes professionnels (Muriel Lhotellier, Catherine Lassale, Thierry Clouet, François Roche et Eric Beillevaire) apporteront leur concours à ce concert chanté par 75 voix exceptionnelles et dirigé par Jacques Detan. D’autres pièces figurent au programme, telles que le Jephté de Carissima…

 Un spectacle de qualité à aller écouter absolument !

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 16:46

 Après être descendus du Piton Hauy qui culmine à 2345 mètres, nous  suivons Hélène et Ti Yab jusqu’au Nez Cassé de la Rivière de l’Est. De la rampe, la vue est imprenable sur le Rempart opposé,  sur le Fond de la Rivière de l’Est et sur le Plateau de Basaltes qui le domine.

3 pitons 085

Nous cheminons ensuite à travers quelques éboulis avant de rattraper le sentier Josémont. Au pied de la falaise,(photo de Claire) nous  pique-niquons. C’est un endroit ombragé, où poussent des tamarins, des fleurs jaunes et où sautillent des tecs-tecs habitués à ramasser les miettes des randonneurs. Une place agréable !

P1080189

à droite le plateau des basaltes, au second plan la Plaine des Sables et ses pitons,

au fond à droite le Piton de la Fournaise

Après une heure de farniente, nous voilà prêts pour une grimpette d’une heure environ dans la rampe. Passons de l’altitude 2267 à 2412 par un chemin étroit aux virages variés, toujours à flanc de montagne. Et il ne fait pas trop chaud ! 145 mètres de dénivelé que j’avais tort de redouter ! En attendant le reste de la troupe, nous faisons une halte et là, Claire nous parle du contenu de son stage de guide fédéral : c’est l’occasion d’évoquer quelques notions de secourisme et d’attitudes à adopter en cas d’étouffement, de brûlure…

Au complet, nous continuons notre progression et tous rejoignent l’Oratoire Ste Thérèse qui domine la Plaine des Sables. Depuis notre dernier passage, des nouveautés : une petite chapelle en inox s’est ajoutée aux autres chapelles présentes. Les panneaux de l’ONF ont été remplacés par des panneaux neufs.

P1080187 oratoire ste Thérèse

 

P1080191 P1080190

Après ce petit arrêt, nous descendons vers le Piton Textor  sur le sentier Josémont. Nous en profitons pour expliquer aux randonneurs l’origine du nom de ce sentier : Josémont Lauret était un garde – forestier qui en allant chercher du secours est mort tragiquement. Nous emmenons tous les marcheurs des Jolis Pas dans la Caverne des Lataniers, une grotte, dissimulée derrière les branles verts : c’est là que se réfugient les marcheurs quand ils sont surpris par la nuit et que la température chute, ou encore en cas de forte pluie. C’est bien le seul abri qui soit  sur le trajet (Volcan- Bourg-Murat). Comme le temps nous sourit, nous n’avons pas besoin de nous y engouffrer à 23 ! Nous nous arrêtons à la stèle qui a été érigée en  l’ honneur  de Josémont, le long du chemin ; une plaque rappelle l’événement. Avec Jean-Paul nous évoquons le problème des boussoles au volcan : il nous confirme que la boussole se dérègle dans certaines zones de la fournaise à cause du champ magnétique.

P1080193

Nous longeons la route forestière jusqu’au Bois Ozoux en admirant sur notre gauche les contreforts de la Rivière des  Remparts dans laquelle remontent des nuages. Nous traversons la route et continuons la descente. Là, Hélène nous parle d’une épreuve de son stage pratique de guide B.F : il lui fallait à cet endroit retrouver la source qui figurait sur la carte IGN.

Nous descendons toujours et devons à deux reprises traverser la route.  C’est la première fois depuis « l’incendie criminel » que certains d’entre nous font le parcours, et tous sont écoeurés par la vision des branles calcinés, mais çà et là on voit déjà repousser de petites herbes. Nous reparlons de l’incendie accidentel des pentes du  Maïdo où une randonneuse, par souci écologique avait mis le feu à son papier WC et manque de bol pour cette dame, tout s’était enflammé sur des hectares, elle avait immédiatement alerté les secours. Résultat : un paysage dévasté, une amende d’environ  60000 euros, pour un comportement écologique … peu adapté à nos tropiques.

Bientôt nous apercevons le parking du Piton Textor où nous attend notre bus. Il est 15 heures et nous sommes au rendez-vous comme convenu ! Encore une heure de route et nous voilà au Tampon. Une belle journée. Merci à nos B.F !

P1080192

                                                                         Les randonneurs du dimanche ... 10 avril

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 19:57

 Le bus laisse les 23 randonneurs des « Jolis Pas » ce dimanche 10 avril dans la Plaine des Sables. Chacun met sa polaire, son coupe-vent certains ont même prévu les gants, le ciel est brumeux, le vent souffle. Hélène, la secrétaire, fait « un ti kozeman » pour présenter le doyen des marcheurs et les nouveaux venus, et expliquer le parcours de la journée.

 

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LE PITON CHISNY

 

Après avoir pris quelques forces et du café chaud, tous s’apprêtent à gravir le premier piton de la journée : le piton Chisny, dont l’éruption est récente (1000 ans). Peu à peu le ciel se dégage, on voit nettement devant nous l’énorme tas de scories rouges qu’il va falloir escalader. Nous contournons le piton par la droite.

 

P1080092 P1080109

                                          En contournant le Piton par la droite

 

 P1080103Devant nous des blocs qu’un géant doit avoir jeté ici ! Nous quittons bientôt le balisage de pierres marquées d’un trait blanc (très pratique en cas de brume) que nous suivions jusque là pour nous élancer à l’assaut de cet ancien volcan ( car chaque piton est un reliquat de volcan déjà entré en éruption). Montée très escarpée, au milieu de quelques touffes de branles. Parfois on aperçoit à nos pieds des touffes de flouves odorantes, de petit bois de rempart...

 

 

P1080109 P1080130

                                 vue sur la Plaine des Sables, ses remparts et le littoral

 

Nous nous retournons pour admirer la Plaine des Sables et les remparts qui l’entourent. La Plaine lunaire est tachée à certains endroits de scories rouges, signe que les scories ont refroidi à l’air libre. La vue est complètement dégagée. Mais le vent souffle toujours. Les remparts plongent à gauche vers le littoral . Nous voilà arrivés.

 

La vue change constamment : d’abord voilé par des nuages le Piton de la Fournaise progressivement se dessine parfaitement à notre droite.

P1080134

 

A notre gauche, un autre paysage se déroule à nos yeux : le Piton des Neiges dans toute sa splendeur se découpe à l’horizon.

 

P1080127

 

Nous continuons à avancer prudemment en admirant en contrebas les « Cratères Aubert de la Rue », cuvettes au contour inégal. Les B.F ( Brevets Fédéraux)titulaires sortent de leur poches leur altimètre : Ti Yab annonce « 2460 » et Jean Paul déplie sa carte iGN pour nous préciser « 2439 mètres ». Quant à elle, Claire, la stagiaire annonce « 2450 mètres ». Puis c’est la descente sur l’autre versant.

 

P1080137 

Cratères Aubert de la Rue devant le Piton de la Fournaise

 

 P1080149

Qui a la bonne altitude ?

 

Devant nous se profilent les deux autres pitons qu’il va falloir escalader : le Demi Piton et le Piton Hauy.

P1080153

 

                               Descente vers les deux pitons suivants

 

Le DEMI PITON

 

 Nous traversons la route du Volcan puis nous retournons que le Piton Chisny.

 

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Puis nous faisons un petit arrêt au pied de ce nouveau « monticule » haut de 2315 mètres qu’il va falloir franchir derechef ! Là, l’air se charge de volutes blanches, ça y est nous sommes dans le brouillard, mais restons disciplinés et suivons la tête (Ti Yab) en file indienne.

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                                                      Deux ascensions non balisées à ne pas tenter sans guide ...

 

 Il nous recommande de bien rester en ligne pour traverser la crête très étroite, une crête battue par les vents. Ce piton âgé de plus de 4700 ans a une forme de croissant. Dommage que nous ne puissions profiter du paysage ! Mais le chemin à lui seul vaut le coup : on a l’impression qu’on marche sur l’arête d’un gâteau pointu dont la croûte se serait soulevée et aurait éclaté : à notre gauche des murs de lave se dressent obliquement.

Puis nous descendons dans des scories, ça glisse, et là, les bâtons de marche ne sont pas inutiles. Au pied de ce piton, on y voit davantage, le décor est plus tourmenté, de gros blocs bordent notre chemin, et bientôt nous distinguons une formation rocheuse à notre droite : c’est la « Griffe du Diable ». Nous parcourons une courte distance sur le Sentier Josémont, un GR, avant de reprendre une direction non matérialisée, en nous fiant à nos guides, parfaitement renseignés sur la topo des lieux.

 

Le PITON HAUY ( anciennement nommé « PITON DU CIRQUE)

P1080176

 

Et nous voilà maintenant à la conquête du sommet du Piton Hauy. Tous suivent aveuglément les spécialistes qui auraient aimé nous faire apprécier les points de vue fabuleux sur les rampes et le dénivelé de la Rivière de l’Est mais la brume n’est pas décidée à se lever. De temps à autre le voile de lève et la vallée se découvre : vertigineux ! L’éruption de cet ancien cratère s’est déroulée en tre 1000 et 4700 ans. Il est égueulé vers le fond de la Rivière de l’Est. Je serais bien incapable de refaire cette ascension seule, parce que le piton avait une configuration plus complexe que les précédents. Je pense qu’il faudrait aussi le refaire par temps clair !

 

 

Sur ce piton, nous avons remarqué un emplacement où poussaient de petites orchidées rose pâle, il s’agit de « satyrions gracieux » (satyrium amoenum)

P1080178 satyrion gracieux

 A SUIVRE !

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 07:07

Lors d’une escapade, une Grandsboisienne, nous a proposé de partager la  tisane qu’elle avait préparée. La plante qu’elle avait fait infuser était de « l’ayapana » !

« Comment ça, tu ne connais pas l’ayapana ? tout le monde en cultive dans son jardin, c’est la planteayapana-plante-medicinale.jpg miracle… » me suis-je entendu dire. En ce qui concerne les plantes médicinales, certaines mamans de l’île en savent plus que nos, béotiens, qui ne demandons qu’à être initiés.

Alors voilà : l’ayapana en infusion, est utilisée pour lutter contre la fièvre, les maux digestifs (coliques, indigestions, nausées, diarrhées). Elle a une action sédative contre l’insomnie. La feuille fraîche aurait des propriétés à la fois  antimicrobiennes, antibactériennes et antifungiques.

Dans le livre « Des Plantes et des Hommes – plantes aromatiques et médicinales de la Réunion- » de Pasqual Porcel, on note deux contre-indications : compte tenu de la présence importante  de coumarine, on déconseille son usage aux enfants et aux personnes souffrant d’obstructions biliaires.

Je me sentais assez isolée devant le nombre d’adeptes de l’ayapana. Du coup, lorsque j’ai trouvé un plant d’ayapana dans une grande surface, je l’ai acheté en me disant que ça pouvait toujours servir ! Je peux l’utiliser toute l’année et même la bouturer !

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 16:40

Ce matin, vers 9h30, nous sommes arrivés à St Pierre pour nager dans le lagon et… la surprise était de taille. Jamais encore, nous n’avions vu le lagon sous cet angle ! La mer s’était retirée et les coraux affleuraient.

marée basse

                               les coraux qui affleurent devant la barrière

Les balistes picasso cherchaient toujours leur subsistance très près de la plage , et bien d’autres poissons faisaient des va-et-vient entre les coraux. Nous nagions au milieu d’eux dans une eau chaude et limpide, et tâchions de ne pas marcher dans cet espace fragile de peur de détruire ces organismes vivants.

marée basse coraux

                                           un spectacle époustouflant pour le "snorkeler"


On pouvait voir nettement la chaudière et d’autres parties métalliques rouillées du Bruxelles, bateau échoué ici voilà plus de cent ans.

marée basse épave

                                                       épave du Bruxelles

Vers 10h, les maîtres-nageurs faisaient retentir leur sirène, je pensais que c’était pour rappeler à l’ordre des gens – vraisemblablement des touristes peu avertis - qui se marchaient sans gêne sur les coraux. Renseignement pris, il s’agissait simplement pour l'équipe des surveillants de mettre en garde les gens qui s’approchaient trop de la barrière de corail où se fracassaient les vagues et non de les dissuader de se promener là.

coraux promenade interdite pecheur sur coraux

                         ATTENTION : se promener sur le récif corallien, c'est le détruire !

Il paraît que c’est le Parc Marin (et non le staff des responsables de la baignade) qui s’occupe des comportements mettant en péril le milieu marin.

Ici aussi le pêcheur peut se promener allègrement sur les coraux : faut bien qu’il vive, nous expliquera-t-on ! Ce genre de remarque laisse perplexe...Et si ce merveilleux biotope venait à disparaître ? le pêcheur en serait bien marri lui aussi !

marée basse St Pierre

                                     les joies du snorkeling à St Pierre

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 10:21

"Nuit sans lumière" à Saint Pierre le 8 avril

Voilà le lien pour le programme de la manifestation :

http://www.ville-saintpierre.fr/index.php

 

Initiation à la cuisine créole le 27 avril à Grands Bois

Mercredi 27 avril : Au cœur de la culture créole

Visite de l’exposition « Mémoires de Grands-Bois », initiation à la cuisine créole en atelier et repas à 9h aux calbanons de la Cafrine de Grands-Bois. Vous pourrez par exemple y apprendre à confectionner des samoussas, à préparer un carry canard...

Réservation obligatoire au 0262 96 29 10  (heures de bureau) et paiement à l’avance (20 € par pers.)

 valorisation-patrimoine@mairie-saintpierre.fr

 

calbanons bonbons piment et samoussas

 Les concerts de l'ensemble vocal Villancico du 12 au 17 avril

80 choristes, un ensemble instrumental de Bordeaux, pour un concert baroque dirigé par Jacques Detan.

mardi 12 à Grands Bois (église)

mercredi 13 avril Saint Leu (église)

jeudi 14 avril Saint Gilles (église)

vendredi 15 avril  Tampon (théâtre Luc Donat)

samedi 16 avril Entre-Deux (église)

dimanche 17 avril Saint Denis (cathédrale)

 

Points de vente Otebiyé : www.otebiye.com

 

Villancico SL8b Villancico SL3

 

 

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 20:50

 Décidément, certains vergers réunionnais souffrent terriblement. D’abord, c’était les papayers qui étaient attaqués. Pour limiter les dégâts, nous avions il y a quelques mois, coupé à contrecoeur nos pieds de papayers. Désormais, ça se propage partout : cette fois-ci on voit les traces de la cochenille dans les hibiscus, les poinsettias…

Dans le jardin de Martine, les grenades, les fruits de l’arbre à pain et plein d’arbustes ornementaux étaient maculés de ces affreuses taches qui rabougrissent les feuilles.

cochenille sur grenade

                                        la grenade mise à mal par la cochenille

Bien que je rechigne à utiliser des traitements de choc, je me suis résignée ce matin à pulvériser une mixture sur mes arbustes pour prévenir le mal : mélange d’eau, de liquide vaisselle, d’alcool et d’anti-cochenille acheté dans le commerce.

Une campagne d’information à l’échelle de l’île serait nécessaire pour endiguer ce fléau !

 

cochenille sur fruit à pain

                                                                     le fruit de l'arbre à pain subit le même sort !

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