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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 19:50

Un jour, pour rejoindre Grand Bois j’ai voulu éviter les sempiternels bouchons du rond-point de la Cafrine et suis descendue vers le CHU.

Et là, surprise de taille ! L’embouteillage était encore impressionnant. Je n’avais pas réalisé qu’ici a avait été construit un Campus universitaire et que c’était l’heure aussi des sorties de classe. Résultat : une demi-heure pour rejoindre ma destination…

J’ai eu tout le loisir de regarder les nombreux bâtiments qui s’élevaient désormais ici !

J’y suis retournée pendant les vacances pour faire ces photos ! Plus jolies sans les bouchons…

Lien :

https://www.univ-reunion.fr/decouvrir/a-propos/sites-et-campus-plan-d-acces/campus-de-terre-sainte/

 

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 08:09

Le gomphocarpus fructicosus, encore appelé « faux cotonnier » entrevu dans le jardin de Durga à Saint Joseph serait d’après elle, une source de nourriture pour les papillons.

De la famille des apocynaceae, originaire d’Afrique du Sud, cette plante aurait été introduite comme plante d’ornement. Elle est redevenue sauvage et se plaît près des cours d’eau.

Ses fruits sont des capsules gonflées de 4 à 6 cm avec des piquants souples.

Elle aurait des vertus abortives et servirait à soigner les dents…

 

 

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11 mars 2024 1 11 /03 /mars /2024 05:02

Si certaines plantes peuvent souffrir des conditions météo comme le thym, il en est une qui souffre moins des vents, de la pluie, et du soleil… C’est le gingembre.

Dans la descente de Petite Ile, tout un champ est planté de ces tubercules. Chez des particuliers j’ai également vu ces plants.

Il faut avouer qu’on en consomme beaucoup sur l’île. Le gingembre entre dans la composition de nombreux plats tels que le cari, le rougail…, on l’associe aussi à l’ananas pour les jus. Et on le mâchouille pour éviter le mal des transports aussi (vu dans le bus dans la montée de Cilaos...)

Le produit est cher sur les étals, et le maraîcher qui dans ses cultures laisse une petite place à cette plante a des chances de pouvoir écouler son produit sans trop de difficultés…

Une aubaine pour l’économie locale, inutile de l’importer…Il faut aussi garder raison : comme il pousse sur place, quel est l’intérêt de le vendre au prix de la métropole ?

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 08:23

Mais que se passe-t-il au Tampon ? Les immeubles poussent comme des champignons. La mairie exproprie des concitoyens, achète des terrains  et les cède à des promoteurs qui élèvent des bâtiments qui vont rapporter, mais qui remplacent les zones herbacées et arborées.
On vous retorquera qu’il faut désormais construire en hauteur pour laisser vivre les terres agricoles.
C’est peut- être une des causes de cette prolifération inconsidérée d’immeubles. Mais en creusant on apprend que c’est de la rivalité entre Saint Pierre et le Tampon que naissent ces excroissances envahissantes, qui font de l’ombre (pas seulement de l’ombre) aux petites cases créoles..

En fait, il s’agit dans un proche avenir de décider de l’attribution du siège de la Communauté d’Agglomération du Sud. Or c’est au nombre d’habitants qu’on attribue ce siège. Avec toutes ces nouvelles constructions, le Tampon aurait déjà gagné : ce sont plus de 2000 personnes qui ont trouvé à se loger au Tampon et Saint Pierre est battu !

Une guéguerre de chefs pour obtenir une casquette de plus ! Les maires, Tien Ah Koon (Tampon) et Fontaine (Saint Pierre) se comportent ainsi pour des raisons financières et laisseront derrière eux des villes peu attrayantes. Après eux, le déluge ! Et personne ne réagit, comme toujours…

Je me pose une question : quel est l’intérêt de créer une Communauté d’agglomération ? Pour avoir davantage de fonctionnaires… qui comme d’habitude se tireront dans les pattes et vivront de l’argent du contribuable…?

 

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9 mars 2024 6 09 /03 /mars /2024 13:06

Dessin aperçu sur un mur à Terre Sainte. Il faut le dire à voix haute pour le comprendre : « le gros poisson il becque sur le tard ». D’autres écriront même en phonétique « gro pwason i bèk si lo tar ».

Comprenez « les gros poissons mordent plus tard ». C’est dire qu’il faut s’armer de patience…

Un proverbe qui laisse entrevoir de l’espoir.

Belle vérité quand on voit que nos jeunes générations désormais veulent tout dans l’instant, la richesse, le pouvoir … et très souvent l’obtiennent sans effort : plus question d’attente, ou de patience !

Il est loin le temps où on s’achetait sa voiture ou on se payait son permis avec des économies personnelles. Rares sont encore ceux qui sont eux-mêmes les artisans de leur bonheur. Crédits, subvention, aides des anciens, gains sur les réseaux … les moyens de parvenir à ses fins appartiennent à un monde où tout semble apparemment plus facile.

 

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8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 10:19

Elle est née en 1930 et son passage sur notre terre, elle l’a bien marqué de son empreinte ! A 93 ans, elle est toujours dans le partage…

Les Amis de l’Université projetaient hier un hommage à 30 Réunionnaises. Le film valait le déplacement ! Dans ce tableau, il manquait Thérèse Baillif : son nom était pourtant cité dans le générique…
La veille j’avais vu un reportage superbe sur elle sur Réunion 1ère, film qui peut être revu en replay sur « Archipels ».
Cette Réunionnaise des Avirons, née Lucas,  a réussi à se distinguer dans la protection de l’environnement avant l’heure en oeuvrant avec L’ONF, à défendre les femmes, à gagner la confiance des hommes avec qui elle travaillait, à professer auprès des jeunes que l’émancipation passait par le travail rémunéré... Ses actes et ses paroles, en parfait accord, ont eu un impact certain sur la vie réunionnaise ! Et l’Etat lui a d’ailleurs décerné la Légion d’honneur pour son œuvre.

Cette femme à l’éloquence facile, aux yeux pétillants et à l’émotion communicative m’a impressionnée. J’engage tous les lecteurs de mon blog à chercher cette belle émission qui parle d’elle, un documentaire bien monté avec des films sur la vie lontan, des photos, des témoignages. Diffusez largement l’information !

Titre du documentaire : « Thérèse Baillif, mémoire vivante de la Réunion »

Lien :

https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/therese-baillif-memoire-vivante-de-la-reunion-au-centre-d-un-documentaire-en-un-siecle-les-choses-ont-beaucoup-change-1470228.html

bande annonce :

https://youtu.be/QqaCE97qcdU

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8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 09:48

Cette plante épiphyte est impressionnante. Ses racines s’ancrent à l’écorce de l’arbre.

Il s'agit du platycerium, encore appelé "fougère corne d’élan", "corne de cerf".


Cette plante originaire d’Afrique ou de Madagascar, on la retrouve des Philippines au Nord Est de l’Australie.

Elle possède un type de feuille (fronde étalée contre le tronc de l’arbre et d’autres feuilles tournées vers l’extérieur et qui ressemblent à des cornes de cerf.
Adulte peut atteindre 1 mètre de long.

 

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 17:13

Au lieu d’aller acheter une dodo dans la tit boutik chinois et de la boire sous les arbres au bord de l’océan, je me suis arrêtée un peu plus loin à Terre Sainte avec Durga chez un glacier, installé là depuis 3 ou 4 ans !

Céline, la patronne, nous propose ses glaces bio préparées par un glacier de Trois Bassins: patate douce-miel-rhum, dachatine-piment, citron péi, vanille bourbon, café, chocolat, goyavier… un grand choix avec des parfums inédits. Nous décidons de nous installer à l’intérieur : à peine quelques tables où nous dégustons notre glace alors que nous aurions tout aussi bien nous asseoir sur un banc sous les banians …

 

Dans ce petit local, on prépare des petits déjeuners et même des salades. Pâtisseries et pains sont aussi proposés.

 

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 09:22

                        Vue du Relais depuis le cimetière de Petite Ile

Malgré la pluie menaçante, je décide ce jour-là de quitter la ligne des 600 pour accéder à l’antenne relais située en amont évidemment. J’emprunte la petite route qui longe l’épicerie et marche une bonne demi-heure sur la route goudronnée bien abîmée par les intempéries. Ici les cases sont encore de dimension modeste, quelques abris en tôle font office d’abris pour des animaux, des outils de jardin… l’endroit est rural. Mais des voitures il y en a comme toujours beaucoup devant les maisons, ici la camionnette est plus fréquente, sûrement pour le transport des produits maraîchers.

La montée est raide, mais agréable. De la végétation luxuriante colonise les murs, les talus. Les fougères arborescentes se développent avec bonheur depuis que leur espèce est protégée.

A la faveur des conditions pluvieuses, grandissent aussi les feuilles de songe.

Le chouchou est roi… Le bambou que l’on tresse au village y pousse aussi.

Je fais une rapide incursion  dans la petite « impasse du relais » laquelle est bordée de fruitiers, -surtout des agrumes- et permet une vue dégagée sur le littoral.

Je reviens sur mes pas et rejoins la petite route pour remonter plus haut et suivre le chemin de terre à droite qui aboutit à l’antenne relais.

Quelques grands arbres remarquables ont encore leur place le long du chemin.

Et c’est le règne du silence, et des oiseaux… cardinal, martins, zoizos blancs, zoizos verts, tec-tecs…Plus on avance vers l’antenne, plus les chants des oiseaux se multiplient.

Un verger de tangors, des champs cultivés à droite et sur la gauche toujours des cultures au pied des massifs montagneux…

D’ailleurs le sentier qui aboutit ici porte bien le nom « sentier des agriculteurs ».

Une table d’orientation a le mérite d’exister ici mais les cannes empêchent de voir le paysage qui y est décrit.

Un panneau donne le descriptif de l’antenne située plus haut !

Vue depuis l'antenne :

Retour à Manapany-les-Hauts sous une petite « farine » accompagnée par le bruit de l’eau qui dévale de la montagne au milieu de galets…

J’aurai marché une petite heure dans la nature ! Que du bonheur !

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 05:05

J’ai été accueillie ce mardi pendant une petite heure dans l’atelier de tressage. La responsable était absente : elle coupait des bambous au Relais avec des stagiaires.
Malgré tout, Sylvie, Gillette, Selène et Jean Pierre, des bénévoles, m’ont proposé une chaise et ont bavardé un brin avec moi pendant qu’ils râpaient des lanières de bambou avec de grands couteaux.

La dureté de ces brins est ce qui m’a le plus impressionné : rien à voir avec la souplesse du vacoa, du vétiver, de la tige d’agapanthe, du jonc et même de l’osier (lequel est humidifié). Pendant tout le temps que nous avons causé, tous les quatre amincissaient des lanières de même dimension avec un énorme couteau de cuisine. Près de 8 minutes pour une seule tige… « Il faut 17 de ces brins pour fabriquer un petit panier à fruits », précise Gillette à Selène. Ces bénévoles les mettent en commun et l’une d’entre elle ensuite s’attelle au tressage.

Une autre découverte : leurs genoux étaient protégés par des linges : on se salit facilement, les échardes peuvent entrer dans le vêtement ou le couteau peut déraper ! Jean Pierre a d’ailleurs failli se faire mal et a bien enveloppé sa cuisse d’une serviette doublée…

J’ai eu des informations sur les finitions : les tiges sont repliées et si elles sont trop dures on peut les amincir, me raconte Sylvie en alliant le geste à la parole. Parfois on termine par un ourlet de vacoa…

Gillette m’explique aussi qu’on peut prendre le brin entier avec le nœud mais il faut bien râper dans le sens qui convient. Ce genre de brin sert à faire de plus grands contenants.

Leur atelier a pu partir en métropole et découvrir le tressage de l’osier dans le Sud de la France. Elles ont aimé le contact avec cette matière.

Quand la cheffe est revenue, on m’a gentiment demandé de laisser la place aux stagiaires, et je n’ai pas osé insister alors que je pensais payer mon adhésion et pouvoir participer à un atelier. Dommage ! Mais je n’étais pas là au bon moment. Je peux comprendre la responsable, un ti guiguine surprise de me voir là !

Retour des stagiaires : leurs tiges coupées à la machette seront divisées en deux puis en quatre avant d’être redécoupées en fine lanières… Au boulot ! ou plutôt « au bambou ! 

Un grand merci à Gillette, Sylvie et Sélène pour leur accueil et ce bon moment de partage !

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