Le 13.10 après le petit déjeuner, nous partons avec notre navette pour Munnar. Le trajet durera plus de 4 heures !
Les villes sont tentaculaires, on a l’impression que jamais elles ne se terminent. En route, nous remarquons des scènes pittoresques (vendeuses de colliers de fleurs, femme étendant le linge à sécher par terre) mais aussi des scènes de labeur ( femmes et hommes travaillant dur sur le bas-côtés)
Stop à notre premier poste de péage : rien d’automatique ! Deux employés encaissent les roupies que leur tend notre chauffeur. On paie en espèces, la caisse est une boîte en plastique.
Sur notre parcours, se succèdent des tours ouvragées à plusieurs étages et niches dans lesquelles trône un saint, une vierge… à l’abri derrière une vitre. Vraisemblablement l'équivalent de nos calvaires…
Bientôt la circulation devient moins dense, on longe des rizières, des champs d’ananas.
Champs d'ananas rizières
De petites routes traversent des plantations de caoutchoucs (dont la sève coule dans un récipient fixé au tronc) ; Ti Yab nous fait remarquer la présence de feuilles de cardamone. De jolies villas sont bâties entre les plantations.
Petite halte à Nedumcandom pour boire un massala-tea, c'est un thé au lait épicé et sucré, tout simplement succulent.
Pause massala-tchai
En chemin, nous faisons un arrêt à la cascade de Cheeyappara, située à 13 km d'Adimali et à 35 km de Kothamanagalam.
Cette chute impressionnante tombe à quelques pas de la route.
De nombreux commerçants y ont installé de petites boutiques. Là, nous achetons des flacons contenant des plantes médicinales « ayurvédiques » : pour faire les soins capillaires, il faut y ajouter de l’huile d’olive et laisser macérer.
Dans d’autres stands de la noix de coco, du thé massalé, des fruits, du tabac à chiquer …
Ce qui nous désole est l’absence de conscience environnementale : des tas de papiers gras et des bouteilles en plastique jonchent le sol, dès qu’un attroupement humain a lieu devant des sites de consommation. Pas de poubelle ! On a l’impression que la présence de ces déchets ne gêne personne.
Avant de regagner le bus, nous nous attardons près d’un muret où des singes viennent de s’installer. Voilà trois de nos amis,très indiscrets, en train de photographier des scènes pour le moins "très naturelles".
Nous nous arrêtons pour partager un repas en route à 12 heures dans un restaurant très propret. Nous mangeons pour 1400 roupies à 13 (soit 2 euros par personne !) Ici on ne sert pas d’alcool, nous nous contenterons donc d’eau mais vérifions toujours si les bouteilles sont bien fermées.
Une règle de bienséance : l’usage des toilettes nous est rappelé par Zaza.
Dans ce pays, il faut absolument éviter aussi de manger avec la main gauche, considérée comme impure ( main qui sert à essuyer le derrière) A défaut de papier hygiénique, l’usage veut qu’on utilise de l’eau et la main gauche : un robinet et une douchette placés à bonne hauteur et un seau se trouvent à côté de la cuvette ou du WC turc. Si on utilise du papier il faut éviter de le jeter dans les toilettes, il faut le mettre à la poubelle prévue à cet effet.
A 13 heures, nous atteignons Munnar et nous installons à l’hôtel C7, idéalement situé au pied de collines couvertes de théiers.