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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 08:39

 

Le 13.10 après le petit déjeuner, nous partons avec notre navette pour Munnar. Le trajet durera plus de 4 heures !

Les villes sont tentaculaires, on a l’impression que jamais elles ne se terminent. En route, nous remarquons des scènes pittoresques (vendeuses de colliers de fleurs, femme étendant le linge à sécher par terre) mais aussi des scènes de labeur ( femmes et hommes travaillant dur sur le bas-côtés)

  Kerala 42 Kerala 42b

 

Stop à notre premier poste de péage : rien d’automatique ! Deux employés encaissent les roupies que leur tend notre chauffeur. On paie en espèces, la caisse est une boîte en plastique.

Kerala 45  Kerala 44b

 

  Sur notre parcours, se succèdent des tours ouvragées à plusieurs étages et niches dans lesquelles trône un saint, une vierge… à l’abri derrière une vitre. Vraisemblablement l'équivalent de nos calvaires…

 

Kerala 41aa   Kerala 41a 

Kerala 41b Kerala 41c

 

Bientôt la circulation devient moins dense, on longe des rizières, des champs d’ananas.

 

Kerala 41d Kerala 41e

Champs d'ananas                                                           rizières

 

De petites routes traversent des plantations de caoutchoucs (dont la sève coule dans un récipient fixé au tronc) ; Ti Yab nous fait remarquer la présence de feuilles de cardamone. De jolies villas sont bâties entre les plantations.

 

Petite halte à Nedumcandom pour boire un massala-tea, c'est un thé au lait épicé et sucré, tout simplement succulent.

 

Kerala 43 SH Kerala 45a

                                                      Pause massala-tchai

 

En chemin, nous faisons un arrêt à la cascade de Cheeyappara, située à 13 km d'Adimali et à 35 km de Kothamanagalam.

Cette chute impressionnante tombe à quelques pas de la route.   Kerala 42x Kerala 46

 

De nombreux commerçants y ont installé de petites boutiques. Là, nous  achetons des flacons contenant des plantes médicinales « ayurvédiques » : pour faire les soins capillaires,  il faut y ajouter de l’huile d’olive et laisser macérer.

 

Kerala 46c Kerala 46a

   Dans d’autres stands de la noix de coco, du thé massalé, des fruits, du tabac à chiquer …

Ce qui nous désole est l’absence de conscience environnementale : des tas de papiers gras et des bouteilles en plastique jonchent le sol, dès qu’un attroupement humain a lieu devant des sites de consommation. Pas de poubelle ! On a l’impression que la présence de ces déchets ne gêne personne. Kerala 48

 

Avant de regagner le bus, nous nous attardons près d’un muret où des singes viennent de s’installer. Voilà trois de nos amis,très indiscrets, en train de photographier des scènes pour le moins "très naturelles". 

 

 


Nous nous arrêtons pour partager un repas en route à 12 heures dans un restaurant très propret. Nous mangeons pour 1400 roupies à 13 (soit 2 euros par personne !) Ici on ne sert pas d’alcool, nous nous contenterons donc d’eau mais vérifions toujours si les bouteilles sont bien fermées. 

 

Kerala 48c

Une règle de bienséance : l’usage des toilettes nous est rappelé par Zaza.

Dans ce pays, il faut absolument éviter aussi de manger avec la main gauche, considérée comme impure ( main qui sert à essuyer le derrière) A défaut de papier hygiénique, l’usage veut qu’on utilise de l’eau et la main gauche : un robinet et une douchette placés à bonne hauteur et un seau se trouvent à côté de la cuvette ou du WC turc. Si on utilise du papier il faut éviter de le jeter dans les toilettes, il faut le mettre à la poubelle prévue à cet effet.

 

  A  13 heures, nous atteignons Munnar et nous installons à l’hôtel C7, idéalement situé au pied de collines couvertes de théiers.

 

Kerala 50 TY

 

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 20:23

Foire indienne à Saint Louis cette semaine !

Pour ceux qui ignorent où se trouve le Parc du Gol, prendre à Saint Louis la direction Zone Artisanale de Bel Air, puis dans cette zone bifurquer vers l’étang . Il est  vrai que le fléchage laisse à désirer pour celui qui n’est pas du coin !

foire indienne saint louis (4)

Nous y avons fait un tour cet après-midi . Ce qui révolte d’entrée, ce sont les tas de papiers déchirés et les cartons qui sont jetés en tas derrière d’énormes conteneurs : bravo l’organisation ! 

Il faut repenser l’image de la Réunion et l’accueil du visiteur, ça jure avec les photos qu’on met en avant depuis que l’île a été classée au Patrimoine de L’Unesco. Les deux agents de sécurité qui surveillent le parking quant à eux nous ont fait très bonne impression.

foire indienne saint louis (2)

Le podium joliment décoré était vide à cette heure, mais la fête battra certainement son plein bientôt avec la célébration du Dipavali, fête de la Lumière.

Autour de ce  podium, quelques stands de meubles, objets en bois, bijoux, saris, tentures, miroirs…Deux des vendeurs rencontrés, originaires de New Dehli, ne parlaient pas notre langue, nous avons donc bavardé en anglais. Petit coin restauration pas très indien : nous avons regretté l’absence du « massala tea ».

foire indienne saint louis (3)

Le positif dans tout ça est qu’il n’y avait pas foule et qu’on pouvait "causer", et qu’on afoire indienne saint louis appris à plier un sari.

Nous avons même acheté trois saris pour un prix modique, quelques bijoux et des sandalettes fantaisie assorties aux saris. J’avais hâte de plier le tissu à mon retour. Grâce aux explications du commerçant et d’internet, je m'y suis hasardée...( difficile de tout retenir à mon âge !)  Avouez que le résultat n’est pas si mauvais …Concluant, non ?

 

                              foire indienne sari foire indienne sari 2

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 17:36

Nous descendons à l’Hôtel Presidence Inn, où on nous sert un cocktail de mangue, puis nous découvrons nos chambres au 6e étage et sommes très satisfaits.

 

Kerala 16 Kerala 16a

Nous  demandons à la réception qu'on nous prépare un encas rapide : on nous propose des sandwichs végétariens (végét.. à rien)  et au poulet.

 Nous repartons en minibus

 

Visite de Fort Cochin 

 

Avant d'arriver aux carrelets, une route bordée de maisons basses aux toits couverts de tuiles brunes, certainement d'anciennes maisons de pêcheurs, qui alternent avec des villas peintes plus récentes et plus spacieuses.

 

Kerala 17 Kerala 18

 

On nous dépose près des carrelets chinois, des filets de pêche gigantesques d’un autre âge tenus par des perches en bois. Ils sont les vestiges d'une ancienne relation commerciale avec la Chine. Nous flânons un peu le long de ces filets, souvent hélés par des vendeurs à la sauvette qui proposent des objets en bois, des cartes postales…

 

Kerala 20

Là aussi, on peut trouver des étals de poissons tenus par des pêcheurs locaux, ces derniers répondent  aimablement aux questions qu’on pose sur leur pêche.

 

        Kerala 22        Kerala 21

Nous ferons une incursion dans l’église St Francis, à côté de laquelle se trouvent un couvent et une école. 

 

  Kerala 24 Kerala 25

C'est l'heure de la sortie : fillettes et garçons en uniforme attendent le bus ou le rickshaw.

Kerala 26

Le Quartier Juif( Jew Town) de Mattancherry nous séduira. Il est situé sur une presqu'île à l'Ouest de Cochin. La rue, Bazar Road,  bordée de maisons pittoresques est une impasse. Avant d’aller voir la synagogue, nous nous promenons près de l’embarcadère.

  Kerala 27b

   

 L'arrière des entrepôts donne sur l'eau où autrefois les bateaux déchargeaient leurs épices. Aujourd'hui l'embarcadère est surtout utilisé pour les promenades ou les traversées de passagers. Au fond on distingue le port de Cochin.

 

Kerala 27 Kerala 27x 

 

 

Un vendeur pousse un chariot : il fait chauffer  des cacahuètes dans un récipient rempli de sable. Il nous fera goûter ces fruits secs. Petite balade dans les rues de ce quartier qui est de moins en moins animé à cette heure. Des commerçants proposent de changer nos euros, méfiants François et moi déclinons leur offre.

 

Kerala-27y.jpg Kerala-27z.jpg

 

Kerala 29  Kerala 28

 

Kerala 30Il est déjà 5 heures 10 quand nous avons enfin trouvé la synagogue Paradeschi, datant de 1568 et abritant des rouleaux géants de l'Ancien Testament. Ce sanctuaire est bien caché, comme le poste de police d’ailleurs. La synagogue est fermée depuis 5h. Tant pis, nous ne verrons pas ses colonnes de cuivre, ni ses tuiles chinoises en porcelaine et ses superbes lustres belges. Nous revenons sur nos pas. Les juifs étaient autrefois de grands commerçants, exportateurs d'épices. Pour ce qui est de cette communauté , à l'heure actuelle il paraîtrait qu'il ne reste plus qu'une quinzaine de juifs ici, mais plus de rabbin.  

 

Un conducteur de rickshaw nous proposera de monter dans son véhicule jusqu’à notre navette. Insouciant, il me cède aussi sa place de conducteur , au risque de voir son gagne-pain se mettre dans une situation très délicate...Kerala 31

 

Nous resterons frustrés de notre court séjour à Cochin car nous n’aurons vu ni le Mattancherry Palace, ni le Bolgatty Palace. Pas de détour par le port non plus ! A se demander si notre chauffeur avait bien eu connaissance du programme. Il faut aussi avouer que nous avons pris le temps de déambuler dans le vieux quartier juif. Je pense que Kochin mérite qu'on s'y arrête bien deux jours !


Repas à l’hôtel : chapattis ( crêpes ) et chicken curry ou vegetable curry
("curry" ayant le sens de "plat en sauce", un peu comme "le carry réunionnais")

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 09:31

 

Premier contact avec le trafic routier.

De la folie ! On comprend très vite pourquoi chaque chauffeur orne son pare-brise de gris-gris, pour se sentir protégé. Dans notre premier véhicule, une madone veille au grain.

Kerala 10                                 Dans le flot de la circulation, la Sainte Vierge protège notre minibus

On se croirait dans un jeu –vidéo qui consisterait à éviter le danger qui se présente à droite, à gauche, devant, en appuyant sur la touche « klaxon. » Difficile de se représenter ici un véhicule sans klaxon : cet accessoire est  essentiel en Inde, je dirais même VITAL. Je plains les gens qui habitent en bord de route car de jour comme de nuit les pouet-pouet et autres sonorités fantaisistes souvent stridentes retentissent sans discontinuer. Parfois, à un carrefour  on aperçoit un gendarme en livrée beige, coiffé d’une casquette, équipé d’un sifflet : il a du mérite pour régler les flots de véhicules.

 Kerala 12

                               Un trafic dense... six véhicules pour deux chaussées

Sommes sidérés par le nombre et l’état des bus qui nous croisent : souvent ils sont rouillés, ont un feu inopérant, et le clignotant en option. Ils sont bondés. Heureusement qu’ils se passent de vitres, les gens peuvent « respirer » et s’aérer un peu dans ces bus  « courant d’air ».

kerala 13 kerala 13a

                                             bus typiques                                              rickshaws et deux-roues

Les deux roues sont très nombreux et se faufilent sans gêne entre les voitures, parfois on les voit sur 5 files attendre à un croisement. En ville, généralement on met le casque mais sur les routes, il est plus fréquent d’oublier cette protection, et des familles de 4 ou cinq personnes peuvent prendre place sur une même moto. Souvent la femme en sari est assise en amazone à l’arrière. Très rarement nous verrons des conductrices.

Un autre moyen de locomotion très pratique est le « rickshaw » fait pour 3 passagers (chauffeur à l’avant, clients à l’arrière) mais il est bien plus fréquent de voir s’y engouffrer  5 passagers, cela réduit avantageusement le prix de la course qui déjà est dérisoire.

Les routes n’ont pas toujours un revêtement égal : les trous sont fréquents, on est ballotté… on tangue, on balance. Pour couvrir la trentaine de kilomètres qui sépare l'aéroport de la ville, nous avons bien mis une heure !

 

Une horreur : les panneaux publicitaires géants.

Kerala 15

Même si les jolies dames dont le cou est orné de rivières de diamants peuvent sembler séduisantes, les énormes supports sur lesquels elles s’affichent ,  agressent le visiteur… et sont des verrues dans l’environnement.

Ce qui peut étonner est le contraste frappant entre les demeures très modestes, parfois en tôle et la richesse vantée par ces  panneaux hideux qui envahissent tout !

 

 

 

Kerala 14

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 18:32

Nous revenons du Kerala ! Et ce n’est pas la porte d’à côté, disons quelque  5000 km depuis la Réunion, au-delà de l'équateur. Le Kerala est une région du Sud qui nous a fait oublier tous nos préjugés sur l’Inde.
Dans ce pays magnifique, nous avons fait un circuit de 12 jours, de Kochin à Allepey en passant par Munnar et Tekkady. Une bande de 13 « découvreurs »  - dont nous- s’est ralliée au programme concocté par un organisme d'Allepey. Une vraie aventure…

  L’arrivée sur le sol indien

  Les aéroports 

  Nous avions réservé un vol international avec Air Mauritius : Pierrefonds-Maurice- Bengalore. Puis de Bengalore à Kochin chacun a réservé sur internet un vol intérieur Jet Airways, avec le prestataire de son choix ( BDV, Go Voyage…) , pour avoir le meilleur tarif.

Pour le retour, nous sommes repartis de Trivandrum à Bombay sur un vol intérieur d’Air India pour rentrer à Pierrefonds via Maurice. Autant dire que nous sommes sur les rotules. La nuit dernière, l’attente à Bombay, la foule et la chaleur, nous ont littéralement mis KO !

Kerala 001                                                              Carte du vol de retour : de Bombay (Mumbai) à Maurice

Pour le coût de l’avion, il faut, par personne, compter 750 euros pour le vol international et 300 euros pour les vols intérieurs. Pour les hébergements et le transport en voiture on a rajouté 500 euros,- on peut certainement  trouver moins cher, mais nous avons opté pour l’aspect pratique de prise en charge par l’ATDC -  Dire que pour les restaurants, les extras, les sorties, les boissons, nous n’avons dépensé que 75 euros pour les 12  jours ! Impensable en métropole ou à la Réunion !

  BENGALORE

  Quelle galère, dès notre descente d’avion, dans le hall, des hommes en uniforme beige coiffés de bérets vérifient à chaque passage de porte nos billets électroniques, sans rien comprendre bien sûr : ils ne maîtrisent pas l’anglais, ne savent pas que « name » correspond à « nom », que sur une feuille figurent parfois le nom de deux passagers… si bien que plusieurs d’entre nous se trouvent bloqués à l’extérieur et c’est Zaza qui va à leur rescousse. Ubuesque ! Heureusement que notre correspondance n’était pas immédiate.

kerala 003 Kerala 004 F.R 

 Photo J Dallem                                                                                  Photo Sylviane Hoareau 

  Un aéroport tout neuf, très fonctionnel, lumineux. Deux pratiques nous ont surpris : il faut chercher une étiquette pour le bagage à main et se le faire tamponner sinon on ne passe pas. Puis au contrôle de sécurité, les femmes et les hommes doivent emprunter des chemins différents. : il existe des passages pour « ladies » et des passages pour « gents », plus d’un voyageur se trompe…

kerala 002 Kerala 006

  Nous avons le temps de boire un thé et de nous familiariser avec la monnaie indienne : Kerala 009pour 1 euro nous aurons 60 roupies ce jour-là ! Tous le billets sont  l'effigie de Gandhi. Nous aurons beaucoup de billets dans nos poches pendant le séjour, très rarement des pièces. Parfois les retraits autorisés dans les distributeurs seront limités. Heureusement que nous avions emporté des euros pour les changer.

KOCHI (ou Kochin)

Kerala 005

                       L'aéroport de Kochi

Kerala 008 SHCet aéroport est de dimension plus modeste. Jolis toits rouges, intérieur en boiseries. Un tracteur fait trois aller-retours pour transporter nos valises. Son ballet nous distrait un bon moment. Les bâtiments de l’aéroport ont l’air bien plus accueillants que les hommes en faction devant le terminal. 

La sécurité en faction (Photo SH)

 

A Kochin, un minibus est venu « nous » chercher … « nous », c’était sans imaginer que nous Kerala 007 SHpuissions chacun avoir un bagage ! Panique à bord, il a fallu coincer des valises sur le toit (sans attache, évidemment) et en caler quelques unes sur les sièges et dans les allées…

On nous a promis de nous trouver un autre véhicule pour le séjour, le premier guide nous abandonnait déjà et il restait le chauffeur qui ne devait pas connaître notre programme.

Installés dans le mini-bus, nous avons l’impression de voir défiler un film : une circulation dense, souvent anarchique, bruit pétaradant des rickshaws, klaxons,des bus « courant d’air », comme les nomme Sylviane (parce que sans vitres)

 

Nous descendons dans notre hôtel , l’Hôtel Président Inn,  dans un quartier très passant et très confortable malgré tout. L’après-midi nous avons fait la moitié de ce qui était prévu sur notre feuille de route…. (à suivre)

 

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 13:50

 Le merle Maurice, ou bulbul condé, qu’on a  introduit sur l’île de la Réunion en 1972 est une véritable boulboul pilleur 4plaie : il s’attaque aux plantes, aux arbres fruitiers, aux insectes et oiseaux endémiques. Comme il prolifère, il a été classé dans les "espèces nuisibles" et il n’est donc pas interdit de lui faire la chasse.

 La FDGDON (Fédération  Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles de la Réunion)a mis en place une lutte qui consiste à installer dans les vergers et zones de culture des cages- pièges.

Ce sont des cages grillagées en forme de roue. Au centre est installé un « appelant » : un bulbuloiseau qu’on nourrit et qui sert d’appât. Autour de cet appât, six petites pièces en forme de trapèzes et grillagées, à l’entrée desquelles a été posé non une porte mais un piège à souris. Alors que l’appelant prisonnier sautille, le bulbul condé  encore libre est attiré par les cris de son congénère et la nourriture. La souricière claque, le voilà bientôt  pris au piège, victime de sa curiosité et de sa gourmandise ! 

 

 

Nous avons vu ce type de piège aux Florilèges du Tampon. Ces  cages sont louées pour unebulbul 2 durée de 6 mois ou 1 an et le prix de la location est dégressif en fonction du nombre de pièges.  Il en coûte 45 euros et 5 euros de cotisation pour une durée de 6 mois, 75 euros et 5 euros de cotisation pour 1 an. Un technicien vient installer le piège et donner des conseils. Il est vrai que le bulbul est élégant avec sa huppe et son smoking rouge-noir, même son chant n’est pas déplaisant. Mais… comme il représente une menace pour le patrimoine naturel et le patrimoine économique, on a moins de scrupule à louer une cage…

boulboul pilleur 3bPour l’instant, comme nos bananes sont sur le point de mûrir, nous avons mis le régime à l’abri dans le garage ; au moins là cet hôte indésirable ne pourra plus faire de dégâts, mais on peut encore craindre qu’il ne s’empare des œufs du cardinal ou des moineaux qui nichent dans nos arbres.

 

Davantage d’infos sur

www.fdgdon974.fr

 

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 09:48

 Florilèges 0Quand on habite le Tampon, on ne peut faire l’impasse de cette manifestation qui attire toute la population de l’île(et qui perturbe terriblement le trafic pendant une semaine...au point que certains Tamponnais préfèrent s’exiler le temps des festivités - ça tombe bien, c'est les vacances !)

Florilèges 1Nous avons laissé la voiture dans la Rue Delisle et avons flâné dans cette rue où se tient une grande braderie, avant de remonter une rue perpendiculaire, le long de l’église pour rejoindre le parc. A 17h30 il y avait encore foule ! Je plains les mamans qui ont eu l'idée de prendre la poussette... Il vaut mieux éviter !

 De 9h à 18h, ce jardin situé entre l’église et la Médiathèque ouvre ses portes. ( 1 euro l’entrée). Nous y avons fait un tour hier soir. Nous  sommes toujours ébahis par la variété des plantes, notamment des orchidées, on en trouve pour tous les goûts et tous les prix. On y trouve aussi des plants d'ylang-ylang, des anthuriums, des roses du désert, des cactus... des jardinières et de l'outillage, des essences de plantes (à deux pas des WC, bien vu !), des cages pour piéger le merle maurice, cet oiseau dévastateur...

                                               Orchidées

Florilèges 2

Florilèges 3 Florilèges 4

                              anthuriums                                             roses du désert

On peut y manger sur le pouce ou assis à une terrasse. C’est aussi l’occasion pour les classes à projet de vendre des produits –péi. J’ai donc fait un geste et acheté trois parts de gâteau -banane et un pot de confiture ananas-vanille confectionnés par une des mamans, dont l’enfant partait en voyage linguistique en Afrique du Sud.

La municipalité a mis en place des navettes de bus gratuites qui tous les quarts d’heure emmènentFlorilèges 5 les visiteurs depuis la Place Hoareau (un grand parking) à l’entrée du site pendant toute la durée de la fête, sauf le vendredi où cette place devient place du marché. Les navettes stationnent non loin du jardin dans la rue Victor Hugo.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 14:40

La musique en famille...

Hier soir, nous sommes partis assister au Concert d’ouverture des Florilèges . Avant d’écouter les chanteurs, nous avons fait un tour sur la place où une multitude de manèges plus fous les uns que les autres étaient installés. Il faisait très doux, des enfants de tous âges et des ados déambulaient ou couraient partout.

Pour  trois heures de spectacle, 1 euro d’entrée (parce que nous sommes arrivés à la caisse avant 19 heures ( 10 minutes plus tard on aurait dû  régler 2 euros !)  : au programme d’abord Max Lauret, puis Dominique Barret. Le timing est rarement respecté à la Réunion, toujours une demi-heure ou plus de décalage. Il faut savoir prendre le temps de vivre ici et de patienter. On s'y fait très vite...

Max Lauret danseuses

Nous avons été agréablement surpris par la qualité de ce spectacle : Max Lauret fêtait ses 30 années de scène. Grand défenseur du sega,  il chantait des airs en créole, accompagné d’une guitare : une musique entraînante qui donnait envie de danser !

 

Quatre jeunes danseuses  et deux choristes de talent  l’accompagnaient. L’orchestratioMax Lauret et sa fillen était remarquable : nous avons reconnu sur la scène des musiciens déjà de la partie au spectacle « Bal lontan » qui avait eu lieu voilà quelques mois au Luc Donat. Si le public était essentiellement composé de jeunes de notre âge, des teenagers  s’étaient aussi rapprochés progressivement du podium, subjugués par les rythmes entraînants. Deux filles de Max étaient à ses côtés : l'une était choriste et la deuxième dansait.

Max Lauret et son frère

 

 

Max Lauret a été rejoint pendant un quart d’heure par son Max Lauret le frère Jofrère Jo Lauret, dont le répertoire était plus dans la veine « fleur bleue » : des cris d’hystérie ont accueilli Jo qui a chanté trois airs et qui s’est retiré  pour ne pas voler la vedette à son frère.

 

 Dominique Barret

Après 1h45 de concert, Lauret a cédé la place à Dominique Barret, (avec une heure de retard évidemment). Ce dernier ambassadeur de l’île qui venait chanter les airs de son nouveau CD dont « Mi aime encore ».

Si  l’orchestration nous a conquis, les paroles nous ont moins convaincus. Nous ne sommes pas restés jusqu’à la fin. Il nous fallait remonter la côte à pied pour rejoindre la voitre à la ligne des 600 !

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 15:24

...à la recherche du parcours de santé

Nous avons laissé la voiture à l’entrée du Golf de l’Etang Salé pour « aller bat  carré » jusqu’à un parking découvert en bordure de route.

balade étang salé2 balade étang salé3

 

balade étang salé 4b balade étang salé 4

La promenade sur cette sente de sable noir tassé, le long du terrain de golf,  était agréable mais trop courte, et débouchait sur un vaste espace découvert.

Nous sommes donc retournés  sur nos pas pour récupérer la voiture. Il faisait déjà chaud. Puis, nous avons pris la direction du Croc Parc et avons laissé notre véhicule là pour nous aventurer dans les sentiers ombragés des lieux. Il y avait au-delà de l’entrée du parc, un panneau avec la mention de deux circuits : un circuit jaune (circuit équestre) et un circuit vert (circuit pédestre).

balade étang salé

 Nous avons bien vu des ronds verts sur les troncs, mais bientôt, plus de signe, alors place à l’improvisation.

Cadre pastoral, chants d’oiseaux à tout-va ! non loin du parking, un arbre était  colonisé par des nids de belliers, une tourterelle-péi cherchait des graines, des martins volaient de branche en branche, des cardinaux poussaient leur trille strident, des oiseaux blancs s’accrochaient à l’envers aux branches.

balade étang salé 6b balade étang salé 9

 le bellier ou tisserin                                        le cardinal ou foudi de madagascar

Déjà vers 7h30 des joggers et des promeneurs investissent les lieux. Nous avons suivi quelque temps un tronçon de la piste verte, avant de prendre des chemins de traverse. La végétation est essentiellement composée d’eucalyptus, de filaos, de bois noir, de tamarins. Des lianes de la famille des passiflores tapissent le sous-bois à plusieurs endroits.

balade étang salé 5 balade étang salé 6

                       une liane passiflore : grenadille ? grenadelle ? grenadine ? 

Et ça et là des petites fleurs violettes, des solanacées, des galaberts.

balade étang salé 5b balade étang salé 7

l'asystasia gangetica  ou "herbe le rail"

balade étang salé 8 balade étang salé9

le lantana camara ou galabert                            une ipomée

De nombreuses parcelles  de plantation : L’Europe et l’Etat ont fait appel à l’ONF  pour réintroduire des espèces endémiques, comme le latanier rouge ; on voit de temps à autre affleurer les tuyaux noirs de l’arrosage souterrain. Sur 1,8 ha sont replantées des espèces endémiques , indigènes  et exotiques à croissance rapide, l’objectif étant de  « reboiser les emprises de ligne moyenne tension démantelées en 2006 ».  balade étang salé7b

                                                   plantations de l'ONF

Nous avançons soit sur des scories rouges soit sur du sable noir. Parfois un lézard fait bruire les feuilles sèches, un grand papillon blanc se pose sur les galaberts… Certains chemins sont bien ravinés par les dernières pluies. Nous avons déjà marché plus d'une heure. Nous revoilà au parking du Croc Parc et c'est là que nous découvrons enfin la signalétique pour le début du parcours de santé : nous y reviendrons...

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 15:07

 Ce mercredi , alors que je m’appliquais à tresser mes feuilles de vacoa dans le calbanon de Grand Bois avec Renée, Ginette, M. Claire et Jacqueline, une animatrice est venue nous faire un brin de causette et nous a proposé de goûter le « collé coco » qu’elle avait rapporté : une masse blanche cristallisée.

J’ai goûté, puis repris.  C’est très bon ! Rien à voir avec la colle… comme vous pouvez vous en douter. C’est un heureux mélange de laitage et de noix de coco qui a durci pour devenir une friandise.
Encore une fois ma curiosité et ma gourmandise m’ont poussée à faire de plus amples recherches. Alors qu’en est-il ? En fait, c’est pas sorcier du tout !

Il faut faire cuire à feu moyen 100g de sucre blanc et 3 cuillères à soupe de lait concentré sucré, et avant la coloration ajouter 250g de noix de coco râpée. Et quand le mélange se détache de la casserole, on fait de petits tas et on laisse sécher… Diabétiques s’abstenir !

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